BFM Business
Economie

Londres bannit l'accès d'entreprises russes d'aviation et aérospatiale aux assureurs

La compagnie aérienne russe Aeroflot est interdite d'accès au Royaume-Uni après l'invasion de l'Ukraine

La compagnie aérienne russe Aeroflot est interdite d'accès au Royaume-Uni après l'invasion de l'Ukraine - Kirill KUDRYAVTSEV © 2019 AFP

Le gouvernement britannique a annoncé ce jeudi qu'il allait bannir l'accès des entreprises russes des secteurs de l'aviation et de l'aérospatiale aux services d'assurance et de réassurance, renforçant encore son train de sanctions après l'invasion de l'Ukraine.

Le gouvernement britannique a annoncé jeudi qu'il allait bannir l'accès des entreprises russes des secteurs de l'aviation et de l'aérospatiale aux services britanniques d'assurance et de réassurance, renforçant encore son train de sanctions après l'invasion de l'Ukraine.

"Les compagnies russes des secteurs de l'aviation ou de l'aérospatiale seront empêchées de faire un usage direct ou indirect des services d'assurance ou de réassurance basés au Royaume-Uni", a indiqué le Trésor dans un communiqué. Londres étant un des leaders mondiaux dans ce secteur, "cette mesure limitera fortement (leur) accès au marché mondial de l'assurance et de la réassurance", a-t-il ajouté.

Londres est un des leaders mondiaux du secteur et "cette mesure limitera fortement (leur) accès au marché mondial de l'assurance et de la réassurance", a-t-il affirmé.

Le gouvernement prévoit aussi de légiférer pour "interdire aux prestataires d'assurance et de réassurance basés au Royaume-Uni de procéder à des transactions financières liées à une entité russe ou pour usage en Russie", selon le communiqué.

"Conjuguée à des actions similaires prises par l'UE, cette initiative isole encore plus l'économie russe de système financier international", a affirmé le gouvernement.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson avait assuré mercredi devant les députés qu'après de premiers paquets de sanctions adoptés la semaine dernière, prévoyant notamment le gel des avoirs du président Vladimir Poutine, d'oligarques et de banques, Londres comptait "continuer de resserrer l'étau" sur le pouvoir russe.

J.B. avec AFP