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Le gouvernement lance un label pour identifier les sites d'e-commerce "vertueux"

Le nombre de sites de e-commerce est également en hausse.

Le nombre de sites de e-commerce est également en hausse. - -

Pour obtenir ce label, les plates-formes devront s'engager notamment en termes de protection des consommateurs, de responsabilité sociétale, environnementale ou encore de fiscalité.

On le sait, le gouvernement ne cesse d'inciter les commerçants à se tourner vers le e-commerce pour compenser les périodes de confinement. De fait, beaucoup d'intiatives ont vu le jour et face à ce foisennement d'acteurs historiques et de nouveaux arrivants, le gouvernement entend mettre en avant les plates-formes les plus "vertueuses".

Dans un communiqué, Alain Griset, ministre délégué chargé des Petites et Moyennes Entreprises et Cédric O, Secrétaire d'Etat chargé de la transition numérique et des communications électroniques, annoncent le lancement d’un label dédié.

Ce dernier "reconnaîtra la prise d’un certain nombre d’engagements ambitieux de la part des plateformes concernées, non seulement en matière de loyauté et de transparence à l’égard de leurs partenaires commerciaux, mais également de protection des consommateurs, de responsabilité sociétale, environnementale ou encore de fiscalité".

Critères d'obtention encore inconnus

Pour le moment, le gouvernement ne précise pas les critères d'obtention de ce label et donne rendez-vous "au premier semestre 2021" pour en dire plus. On ne sait pas non plus s'il se sera contraignant. En tout cas, il s'agit "d’améliorer les pratiques commerciales d’un certain nombre de plateformes de vente en ligne".

En attendant, les deux ministres rappellent qu'une charte des acteurs du e-commerce a été mise en place en mars 2019 "pour garantir des relations loyales et transparentes entre les plateformes de e-commerce et les TPE et PME françaises". Plusieurs géants du secteur comme Boulanger, Cdiscount, Conforama, eBay, Fnac-Darty, La Redoute, Le Bon Coin, Mano-Mano et Rakuten l'ont signé.

Cette charte évolue pour prendre en compte l’entrée en vigueur du règlement européen promouvant l'équité et la transparence pour les entreprises utilisatrices de services d'intermédiation en ligne, dit règlement "platform-to-business" qui "garantit donc un contrôle encore plus objectif des engagements liés à la charte des acteurs du e-commerce", affirme Bercy.

"Le renouvellement de la charte permettra ainsi une évaluation des plateformes signataires dans six mois, dans le cadre d’un exercice conduit conjointement par la Médiation des entreprises et la Direction générale des entreprises (DGE)", peut-on lire dans le communiqué.

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business