La plateforme Maiia est "prête" pour la prise de rendez-vous dans les centres de vaccination

Pour coordonner les prises de rendez-vous de la campagne de vaccination, le gouvernement s'appuie sur trois plateformes privées : Maiia, Doctolib et Keldoc. Parmi elles donc, Maiia, filiale du groupe d'informatique médicale Cegedim.
"On s'est organisé. On sait qu'on va avoir beaucoup de trafic à partir de ce (vendredi, NDLR) matin. On est vraiment prêt à accueillir ce trafic pour que tout le monde puisse prendre son rendez-vous", a assuré ce vendredi matin Richard Kritter, directeur produit de Maiia, sur le plateau de Good Morning Business.
Concrètement, la personne qui souhaiterait se faire vacciner pourra prendre rendez-vous dans le centre de vaccination via l'une des trois plateformes, dont Maiia. Tous les centres de vaccination ne seront pas néanmoins disponibles sur chacune d'entre elles: c'est à Maiia, Doctolib ou Keldoc de démarcher les centres de vaccination pour les inscrire dans leurs services respectifs. "Nous avons une grosse centaine [de centres de vaccination] aujourd'hui, et ça continue d'évoluer tous les jours" en France métropolitaine et en Outre-mer, a avancé Richard Kritter.
"Le business model est assez simple. Ce qui est facturé au gouvernement, c'est l'agenda du praticien au mois, qui permet de paramétrer des semaines-types et va générer les disponibilités en ligne pour les patients. On ne facture pas le rendez-vous. C'est un abonnement mensuel, contractualisé directement par le gouvernement", a-t-il expliqué.
"Un milieu très concurrentiel"
Une bataille entre les trois plateformes concernées pour les parts de marché? "C'est un milieu très concurrentiel", a-t-il reconnu, mais "l'idée, à ce stade-là" n'est "pas du tout de générer de l'argent, plutôt de rendre service à la population". Environ 100.000 professionnels de santé utilisent les produits proposés par Maiia, qui a réalisé 2 millions de téléconsultations depuis le lancement de sa plateforme en 2020.
"C'est un sacré concours de circonstances. On a sorti le produit au mois de mars de l'année dernière, au moment où le Covid arrivait (…). Tout a décollé dans ce contexte-là".