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L'ancien ministre de l'Économie Francis Mer est mort à 84 ans

Le ministre français de l'Economie et des Finances Francis Mer s'exprime, le 17 mai 2003 dans la salle du centre international de Deauville, lors d'une conférence de presse donnée à l'issue de la réunion des ministres des finances du G8.

Le ministre français de l'Economie et des Finances Francis Mer s'exprime, le 17 mai 2003 dans la salle du centre international de Deauville, lors d'une conférence de presse donnée à l'issue de la réunion des ministres des finances du G8. - MYCHELE DANIAU / AFP

Avant d'arriver à Bercy, l'industriel avait occupé des postes de direction dans plusieurs grandes entreprises, notamment au sein du groupe Saint-Gobain.

L'ancien ministre de l'Économie Francis Mer est mort à 84 ans, selon une information partagée par Jean-Pierre Raffarin sur X (anciennement Twitter) ce mercredi 1er novembre et confirmée par Le Monde. "J’apprends avec peine le décès de Francis Mer. Il fut mon ministre de l’Économie, il était exemplaire", a-t-il écrit.

L'ancien chef du gouvernement a salué "une éthique intransigeante, une loyauté intégrale, une volonté de servir".

L'actuel ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a également salué la carrière de son prédécesseur à Bercy. "Il est des industriels qui marquent leur pays, à Saint-Gobain comme au ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Francis Mer a servi la France avec exigence et passion", a-t-il écrit sur son compte X.

Il avait occupé le poste de ministre de l'Économie sous le mandat de Jacques Chirac entre 2002 et 2004. Avant de franchir les portes de Bercy, l'homme avait une belle carrière dans l'industrie derrière lui. Il avait en effet occupé des postes de direction dans les entreprises du groupe Saint-Gobain à partir de 1971, avant de prendre la tête de plusieurs grandes entreprises à partir de 1975.

En 1998, il avait notamment été nommé président de la Chambre syndicale de la sidérurgie françaises, devenue Fédération française de l’acier en 1991, précise le site du gouvernement.

Nina Le Clerre