Heineken assure travailler sur son retrait de Russie cette année

Le brasseur néerlandais va se retirer de Russie. C'est ce qu'il a affirmé mercredi après avoir été visé par un article qui pointait du doigt la continuation de ses activités dans le pays, selon l'agence de presse Reuters.

Heineken a affirmé mercredi vouloir se retirer de Russie cette année. L'annonce du brasseur fait suite à l'article d'un média néerlandais qui a rapporté que la marque poursuit ses activités là-bas, malgré sa promesse faite en mars 2022 de quitter le pays en raison de l'offensive militaire lancée par Moscou contre l'Ukraine.

Heineken continue notamment de vendre ses marques internationales telles qu'Amstel et a lancé de nouveaux produits, d'après le site d'investigation Follow The Money.

"Nous travaillons dur pour transférer notre activité à un acheteur viable dans des circonstances très difficiles et avec des pertes financières importantes pour l'entreprise", a déclaré mercredi Heineken dans un communiqué.

Une dépréciation de 300 millions d'euros

Le groupe a dit s'attendre à une dépréciation de 300 millions d'euros sur l'activité en Russie lorsqu'elle sera vendue, probablement au premier semestre 2023.

"En attendant, nos collègues locaux font ce qu'ils peuvent pour maintenir l'activité afin d'éviter la nationalisation et de s'assurer que leurs moyens de subsistance ne sont pas menacés", a déclaré Heineken.

"Il n'y a aucun échange de fonds entre Heineken et notre entreprise locale en Russie, et nous ne recevons aucun dividende ou redevance", a ajouté le brasseur.

Olivia Bugault