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"Il pourrait à l'avenir occuper des postes similaires": Space X alerte ses investisseurs que Musk devrait revenir en politique

Elon Musk à une réunion publique pour le candidat à la Cour suprême du Wisconsin Brad Schimel, coiffé d'un chapeau en forme de fromage, au KI Convention Center le 30 mars 2025 à Green Bay, Wisconsin.

Elon Musk à une réunion publique pour le candidat à la Cour suprême du Wisconsin Brad Schimel, coiffé d'un chapeau en forme de fromage, au KI Convention Center le 30 mars 2025 à Green Bay, Wisconsin. - SCOTT OLSON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Le milliardaire a lancé son propre parti au début du mois de juillet et menace de concurrencer Donald Trump.

Elon Musk pourrait bientôt revenir en politique selon Bloomberg, deux mois après son départ fracassant de la Maison Blanche. Le patron de Tesla avait été chargé par Donald Trump de diriger le DOGE, une agence spécialement créée pour faire des économies dans l'administration américaine.

Il "pourrait à l'avenir occuper des postes similaires et consacrer beaucoup de temps et d'énergie à ces postes", selon des documents de Space X, consultés par l'agence Bloomberg et adressés à des investisseurs.

Début juillet, Elon Musk a annoncé avoir lancé sa propre formation politique: "le parti de l'Amérique". Une initiative jugée "ridicule" par Donald Trump.

Parti alternatif

Ancien proche allié et financier de la campagne du républicain en 2024, l'homme le plus riche de la planète avait rompu avec Donald Trump après avoir exprimé sa franche opposition au large creusement du déficit public, alors même qu'il avait été chargé par Donald Trump avec sa commission DOGE de sabrer dans les dépenses de l'Etat.

Après plusieurs semaines de conflit avec le président américain, le patron de Tesla et SpaceX a donc décidé de faire cavalier seul en créant ce parti alternatif, dans un système politique dominé historiquement par deux partis.

Elon Musk, qui en tant que naturalisé n'est pas éligible constitutionnellement à la présidence, vise en premier lieu les élections législatives de mi-mandat en novembre 2026. Et le risque pour les républicains est de voir ce nouveau parti siphonner suffisamment de voix à droite pour leur faire perdre leur très faible majorité au Congrès.

Pierre Lann avec AFP