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Elle était vice-ministre de la Justice de Biden: Trump exige le licenciement d'une cadre de Microsoft qu'il juge "corrompue" et dangereuse "pour la sécurité nationale"

Le président américain Donald Trump assiste à un événement consacré à l'autisme dans la salle Roosevelt de la Maison Blanche à Washington, DC, le 22 septembre 2025.

Le président américain Donald Trump assiste à un événement consacré à l'autisme dans la salle Roosevelt de la Maison Blanche à Washington, DC, le 22 septembre 2025. - SAUL LOEB

Le président américain juge que Microsoft devrait "immédiatement mettre fin au contrat de travail de Lisa Monaco". Il l'accuse d'avoir participé à "une chasse aux sorcières" contre lui lorsqu'elle travaillait pour l'administration Biden.

Donald Trump a estimé vendredi que Microsoft devrait renvoyer Lisa Monaco, une démocrate que le géant technologique américain a récemment recrutée après qu'elle fut vice-ministre de la Justice quand Joe Biden était à la Maison Blanche.

Il s'agit du dernier exemple en date des pressions que le président républicain exerce ouvertement contre les anciens responsables des administrations Obama ou Biden, qu'il accuse d'avoir mené une "chasse aux sorcières" le visant.

"Je suis d'avis que Microsoft devrait immédiatement mettre fin au contrat de travail de Lisa Monaco", a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, qualifiant la femme de 57 ans de "corrompue".

"Un danger pour la sécurité nationale"

Microsoft a recruté Lisa Monaco au poste stratégique de responsable des affaires internationales où, selon l'ex-magnat des affaires, elle traitera d'informations extrêmement sensibles.

"Elle représente un danger pour la sécurité nationale des États-Unis, en particulier étant donné les contrats liant Microsoft et l'Etat américain", a affirmé Donald Trump.

Le républicain de 79 ans, qui a fait l'objet de deux procédures de mise en destitution et de plusieurs procès, a récemment donné pour instruction à sa ministre de la Justice, Pam Bondi, d'accentuer les poursuites visant ceux qu'il accuse d'avoir contribué sans raison à ses déboires.

Donald Trump s'est ainsi félicité de l'inculpation jeudi de l'ancien patron du FBI James Comey, qu'il avait réclamée publiquement, et a appelé vendredi à d'autres poursuites contre d'autres de ses bêtes noires.

P.L. avec AFP