Sienna Investment Managers en avance de phase sur la Loi Industrie Verte

Sienna Investment Managers en avance de phase sur la Loi Industrie Verte - Crédits photo : Smileus - stock.adobe.com
Rappelons que la Loi Industrie Verte a été promulguée à la demande des pouvoirs publics, dans le but de financer la transition écologique des entreprises non cotées et de permettre aux épargnants de participer au développement productif de l’économie.
La démarche initiée par cette loi, entrée en vigueur le 24 octobre 2024, est susceptible de drainer plusieurs dizaines de milliards d’euros de flux de capitaux d’ici quelques années, au bénéfice d’entreprises qui n’ont aujourd’hui qu’un accès limité aux financements de marché et constituent le tissu de PME et d’ETI, dont l’économie française a un besoin crucial.
Notre ambition aujourd’hui est d’offrir des solutions clés en main faciles à gérer et à commercialiser pour les distributeurs et les assureurs. En ce sens nous avons créé deux fonds distincts : Sienna Sélection Actifs Privés, un FCPE dédié à l’épargne salariale (composé au maximum de 35 % d’actifs privés en cible), et Sienna Private Assets Allocation, un FCPR evergreen dédié à l’assurance vie et au PER individuel (avec 70% d’actifs non cotés et 30% d’actifs cotés en cible). Sur ce dernier nous visons un taux de rentabilité (TRI) de 8% net de frais par an sur 8 ans[1]. Une fois qu’ils ont atteint leur niveau de maturité, ces fonds s’auto liquident automatiquement avec les souscriptions et les rachats.
Investir dans un fonds non coté suppose d’avoir accès à un univers assez large, d’où la création d’un FCPR evergreen en architecture ouverte (sous forme de fonds de fonds permettant de diversifier l’exposition géographique et sectorielle). Nous investissons auprès de gérants connus et reconnus pour leur track record et ayant fait leur preuve en termes de rendement et de stratégie, de telle sorte que nous ayons une gestion de qualité à délivrer à nos clients.
Quelles sont les opportunités concrètes de la LIV ?
La Loi Industrie Verte vise à soutenir l’économie réelle et donc soutenir les entreprises dans leur développement. En contrepartie de financements auprès d’investisseurs, il existe un potentiel de rendement attractif car les chefs d’entreprises de sociétés non cotées sont souvent les plus investis dans le développement de leur entreprise.
Dans le cadre de nos fonds d’investissement, l’idée clé est de nous focaliser sur des secteurs thématiques, notamment l’industrie qui se transforme. Le « mieux vivre, mieux travailler et mieux vieillir » est notre crédo. Nous nous positionnons essentiellement sur les volets « S » et le « E » de l’ESG, à travers des secteurs tels que la cleantech, l’agritech, les mobilités douces, les énergies renouvelables, la biodiversité, etc…
En quoi la LIV va-t-elle permettre d’accélérer la démocratisation des actifs privés, notamment auprès des plus jeunes ?
La gestion d’actifs s’est très tôt mobilisée pour faire des enjeux planétaires des thèmes d’investissement prioritaires et a aujourd’hui la responsabilité d’en relever le défi. L’intérêt croissant des épargnants pour ces enjeux va aussi en ce sens : 75 % des Français sont sensibles à l’impact de leurs placements sur l’environnement. Cependant, cette sensibilité s’est encore trop peu traduite par des décisions d’investissement.
La matière financière reste quelque chose de compliqué à comprendre aux yeux des investisseurs privés, la réglementation étant de plus en plus complexe et difficile à appréhender. Investir dans un indice coté n’est pas la même démarche que d’investir dans l’histoire d’une entreprise de votre région. La LIV nous donne l’opportunité de sensibiliser sur ce qu’est l’investissement dans les actifs privés que sont les entreprises pépites de nos territoires. Concernant les plus jeunes, ils sont pour la plupart assez joueurs et plus éduqués sur la matière financière. Ils ont besoin de comprendre ce dans quoi ils investissent, quels sont les sous-jacents, quelles sont les visions défendues.
Le marché des investisseurs institutionnels (assureurs-vie, fonds de pension…) fait de moins en moins rêver les gérants d'actifs. Plus que jamais en 2024, c'est l'épargne des particuliers qui est convoitée, d'autant que celle-ci est restée élevée depuis la crise sanitaire. Qu’en pensez-vous ?
Nous n’écartons pas les investisseurs institutionnels, au contraire, mais la hausse des taux a été violente. Le monde institutionnel a souhaité réduire son programme d’investissement sur le non coté, se tournant davantage vers des actifs moins risqués. Accéder au monde du retail quand on est issu de l’institutionnel est très compliqué, notamment du fait des process qu’il faudrait appréhender. L’hybridation d’actifs est une vraie force car nous connaissons aussi bien le mode du retail que de l’institutionnel. Aujourd’hui Sienna IM accélère sur l’hybridation d’actifs cotés et non cotés et les stratégies semi-liquides. Notre ambition est de devenir une référence en la matière auprès de la clientèle patrimoniale.
[1] Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.