Tricots Saint-James retire son offre de reprise de la Manufacture Charentaise

Environ 300.000 paires de charentaise sont fabriquées chaque année par six entreprises qui emploient 210 personnes. - Joel Saget AFP
L'avenir de la Manufacture Charentaise (LMC), dernière fabrique en Charente de la célèbre pantoufle, actuellement en redressement judiciaire, semblait s'obscurcir mardi avec le retrait de l'offre de reprise des Tricots Saint-James.
"Je peux simplement confirmer que je retire mon offre de rachat de La Manufacture Charentaise", a indiqué à un correspondant de l'AFP Luc Lesénécal, le PDG des Tricots Saint-James, sans plus de précisions.
Cette offre était la plus favorable en termes d'emplois, Luc Lesénécal s'étant engagé à reprendre 38 salariés sur les 108 que compte LMC à Rivières, près d'Angoulême.
Deux autres dossiers étaient en lice, dont celui de Pascal Becker, ex-cadre supérieur du groupe suisse Givaudan (parfums et arômes) qui a assuré maintenir son offre "en essayant de conserver le maximum d'emplois". Un duo d'investisseurs parisiens Stéphane Collaert et Thierry Le Guenic, repreneurs de Chevignon, aurait également retiré leur offre, selon le journal Sud-Ouest. Selon une source syndicale, le tribunal de commerce d'Angoulême doit se réunir le 7 novembre.
Un mauvais choix de commercialisation