BFM Business
Transports

Wifi boosté, pas de changement à Paris... Comment la compagnie ferroviaire Le Train veut concurrencer la SNCF

placeholder video
L'entreprise ferroviaire Le Train veut proposer des trajets à grande vitesse entre Bordeaux et Rennes ou Bordeaux et Nantes sans passer par Paris d'ici 2027 ou 2028.

C'est un nouvel acteur qui va bientôt faire son entrée dans les gares de l'Ouest de la France. Le Train, une entreprise ferroviaire qui veut concurrencer la SNCF, prévoit d'arriver sur le marché en 2027 ou 2028.

L'entreprise ambitionne de "développer une expérience voyageurs propre" et de "redonner du plaisir dans le voyage", explique Alain Getraud, son directeur général et cofondateur, invité de BFM Business ce jeudi 8 mai.

Pour mettre à bien son projet de "rendre les trains plus accessibles et plus confortables", l'entreprise a commandé 10 rames au constructeur espagnol Talgo. Sur un seul niveau, elles pourront accueillir près de 400 voyageurs.

"Connexion internet boostée"

Principale innovation avancée par Alain Getraud: une "connexion internet boostée" sera garantie dans les trains.

"On est au 21ème siècle, les gens veulent une bonne connexion, que ce soit pour des besoins professionnels ou pour se détendre."

Le Train mise aussi "un service de restauration adapté et peut-être d’autres services à bord".

Un Bordeaux-Nantes en moins 3 heures?

L'entreprise veut également jouer sur un autre atout: elle proposera des trajets entre les métropoles de l'Ouest de la France, sans changement à Paris comme c'est le cas actuellement.

Alain Getraud promet ainsi de transporter les voyageurs entre Bordeaux et Nantes en moins 3 heures et entre Bordeaux et Rennes en moins 3h30. "Ça sera moins cher car il y a moins de kilomètres à parcourir et il n'y a pas de changement donc ça réduit les risques (de retard)", détaille-t-il.

"On veut compléter l’offre de la SNCF et proposer des solutions là où il n’y a pas ou peu d’offre."

Enfin, Le Train mise sur "une tarification compétitive pour réaliser un acquis de clientèle le plus tôt possible" mais sans remettre en cause "la qualité de service".

Ses trains sont "actuellement en phase d'homologation en France" et Alain Getraud espère les voir rouler d'ici deux ans et demi ou trois ans.

Marine Cardot