Vêtements, tatouages... La compagnie aérienne Spirit Airlines impose des règles plus strictes à ses passagers

La compagnie américaine a revu ses conditions de transport pour empêcher d'embarquer des voyageurs trop peu habillés par exemple.

Il y a encore quelques dizaines d'années, personne n'aurait osé prendre l'avion en tongs et en short. Depuis l'explosion du voyage aérien, des compagnies low cost et du nombre de passagers, les choses ont changé.

On prend l'avion comme on prend le métro. Et parfois ça coince. Les tenues vestimentaires sont de plus en plus l'objet de conflits entre les passagers et les équipages, avec une hausse des expulsions avant décollage à cause de tenues jugées offensantes.

Ces affaires donnent souvent lieu à du bad buzz pour les compagnies aériennes sur les réseaux sociaux. Certaines ont décidé de mieux encadrer les normes vestimentaires acceptées à bord.

C'est le cas de la compagnie américaine Spirit Airlines qui a, selon CNN, revu son contrat de transport.

Elles indiquent que ses clients "ne seront pas autorisés à embarquer" ou "pourront être obligés de quitter un avion" s'ils sont "pieds nus ou insuffisamment vêtus, ou dont les vêtements ou articles, y compris sur le corps (comme les tatouages, NDLR) sont de nature obscène ou offensante".

Polémiques et bad buzz

La notion de "insuffisamment vêtus" englobe les "vêtements transparents, ou insuffisamment couvrants".

Cette mise à jour du contrat de transport, un document que tous les passagers acceptent lors de leur réservation, intervient après une énième polémique pour la compagnie.

Deux passagères de la compagnie ont en effet expulsées de leur avion en octobre dernier pour cause de "crop tops", ces petits hauts courts qui laissent apparaître le bas du ventre.

Très remontées face à ce qu'elles considèrent comme une injustice, elles avaient déposé plainte contre Spirit Airlines.

"Notre contrat de transport comprend certaines normes vestimentaires pour tous les passagers voyageant avec nous. Nous enquêtons sur cette affaire et nous sommes en contact avec les clientes au sujet de leur expérience", avait répondu la compagnie aérienne qui a donc décidé d'encore plus encadrer ce qu'elle considère comme acceptable ou pas.

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business