Thé renversé sur la poitrine: une passagère réclame 1,5 million de dollars à la compagnie JetBlue

La cliente de ce vol entre Orlando en Floride et Hartford dans le Connecticut estime avoir subi des brûlures extrêmes. De fortes turbulences avaient lieu pendant le service.

1,5 million de dollars. C'est la somme colossale que réclame une Américaine à la compagnie aérienne JetBlue pour avoir été brûlée par du thé.

La plainte a été déposée près l'incident qui s'est déroulé sur un vol entre Orlando en Floride et Hartford dans le Connecticut le 15 mai dernier.

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13:59

La victime explique qu’un passager assis devant elle a demandé une tasse de thé lors du passage des agents de bord.

Manque de chance, le contenu du gobelet se renverse sur la plaignante entraînant selon elle de graves brûlures sur sa poitrine, ses jambes, ses fesses et son bras droit, brûlures qui pourraient être "invalidantes" et qui pourraient nécessiter des greffes de peau.

La passagère estime que l'eau chaude utilisée était d'une "température déraisonnablement élevée" et poursuit la compagnie pour négligence. Elle accuse également l'équipage de n'avoir "pratiquement rien fait pour atténuer sa douleur", avance son avocat.

Des compagnies changent leurs habitudes

JetBlue n'a pas encore commenté ce dépôt de plainte, mais pourra mettre en avant les fortes turbulences subies par l'appareil pendant le service effectué à bord. Des turbulences qui aujourd'hui semblent de plus en plus fortes et plus nombreuses, comme celles ayant provoqué la mort d'un passager d'un vol Singapore Airlines en mai dernier.

Pourquoi alors servir des boissons pendant ces épisodes météorologiques extrêmes? Les séquences lors d'un vol (annonces de sécurité, passage pour les boissons, les repas...) sont très normées et l'équipage n'a pas vraiment de marge de manœuvre.

Pour autant, la multiplication de ces turbulences a incité certaines compagnies à changer leurs habitudes. Korean Air a ainsi annoncé qu’elle modifiait ses protocoles de service.

L'équipage doit désormais arrêter le service en cabine 40 minutes avant l’atterrissage contre 20 minutes auparavant afin d'éviter le plus possible ces turbulences qui ont tendance à se produire à basse altitude.

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business