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Ryanair va essayer de ne plus faire "ch... les gens"

Ryanair a promis vendredi d'essayer de changer son image

Ryanair a promis vendredi d'essayer de changer son image - -

En proie aux critiques, la compagnie aérienne irlandaise Ryanair a promis vendredi de se montrer plus conciliante avec ses passagers.

La mauvaise élève Ryanair entend se racheter une conduite. Jusqu'à présent réputée pour infliger des frais supplémentaires pour le moindre service additionnel et pour une certaine rigidité dans ses relations avec les clients, la compagnie aérienne irlandaise a décidé de partir à la reconquête de ses passagers.

Célèbre pour ses déclarations fracassantes, son directeur général Michael O'Leary a annoncé vendredi lors de l'assemblée générale des actionnaires du groupe à Dublin: "Nous devrions essayer d'éliminer les choses qui font inutilement ch... les gens".

Une dose d'humanité

Ainsi, la compagnie vient d'accepter de rembourser un passager à qui elle avait fait payer près de 190 euros pour changer de réservation sur un vol entre l'Irlande et l'Angleterre, alors qu'il voulait rentrer chez lui plus rapidement après avoir appris la mort de sa femme et trois de leurs enfants dans un incendie.

"Ryanair présente ses sincères condoléances" et "remboursera complètement les sommes payées compte tenu des circonstances", a confirmé un porte-parole.

Une dose de Twitter

Ryanair s'est également lancée sur Twitter il y a quelques jours et a annoncé une refonte de son site internet, afin de se mettre au niveau de concurrents comme la britannique EasyJet.

"Notre principale préoccupation cet hiver sera d'investir de manière significative et d'améliorer le site internet Ryanair.com, notre plateforme mobile et notre interaction avec les passagers utilisant les réseaux sociaux", a déclaré Michael O'Leary.

Ryanair va ainsi rendre le téléchargement de son application mobile gratuite (contre 3 euros actuellement) ou redessiner son interface de réservations en vue de réduire le temps nécessaire aux usagers pour réserver un billet.

M.G. avec AFP