Lutte contre le crack dans le métro parisien: les signalements ont baissé de 11% en 2018

C’est un combat engagé depuis plusieurs mois dans les transports en commun. Ce mercredi, la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse s’est rendue dans le métro parisien, à la station La Chapelle, aux côtés de la PDG de la RATP Catherine Guillouard pour faire un point sur la lutte contre la toxicomanie dans les transports.
Lors de ce déplacement, Valérie Pécresse a rappelé que "les lignes de métro, surtout les lignes 4 et 12 font l’objet d’un plan d’actions spécifique de lutte contre le trafic et la toxicomanie en lien étroit avec le parquet de Paris, avec une présence policière en civil renforcée et une coordination avec les agents de la RATP".
Ainsi, "nous avons lancé le recrutement d’agents de sûreté et médiation en plus dans les Transports franciliens dont 100 pour la RATP", a précisé la présidente de la région Ile-de-France, ajoutant que "la présence humaine est indispensable pour assurer la sécurité".
Et ce plan de lutte semble avoir porter ses fruits puisque le nombre de signalements relatifs à la présence de toxicomanes dans le métro a baissé de 11% en 2018 sur le réseau, selon la RATP.
Répression et prévention
Valérie Pécresse a également fait part de sa volonté de mener "des actions de prévention" pour compléter "les actions sécuritaires" à travers le financement à hauteur de 25.000 euros par la région "d’associations qui réalisent des maraudes avec des agents RATP afin de réduire la présence des toxicomanes et les diriger vers des structures sanitaires et sociales dédiées".
"La solution est à la fois répressive contre les dealers et les toxicomanes qui font preuve de comportements agressifs mais elle est aussi préventive. […] On veut avancer sur les deux volets", a assuré Valérie Pécresse.