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Grève à la SNCF : Gabriel Attal appelle les organisateurs à retrouver "une forme de décence"

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Invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV-RMC, le porte-parole du gouvenement a fustigé la position des syndicats grévistes de la SNCF.

Gabriel Attal regrette le maintien de l'annonce de la grève à la SNCF. Alors qu'un TGV Sud-Est sur deux circulera demain, le porte-parole du gouvernement appelle les syndicats à revenir sur leur préavis. Interrogé par Jean-Jacques Bourdin, il a expliqué: "Les Français veulent souffler un peu, retrouver leur famille pendant les fêtes”. Quelques "50.000 voyageurs" sot concernés par les suppressions de train, selon le directeur de Voyages SNCF.

Le Secrétaire d'Etat assure espérer que les organisateurs de la grève “retrouveront une responsabilité et une forme de décence". Il appelle les syndicats à lever la grève et à accepter les propositions “qui sont faites par la SNCF”. Hier, l'Unsa ferroviaire a annoncé lever son préavis de grève, satisfaite des avancées obtenues. Les syndicats SUD-Rail et CGT-Cheminots, en revanche, ne prévoient pas d'arrêt de la grève pour l'heure.

Gabriel Attal est revenu sur l'une des revendications des syndicats : l'obtention d'une prime Covid.

"Qui serait victime?, s’interroge Gabriel Attal. Ce sont les Français, c’est pas la SNCF”, répond de lui-même le Secrétaire d’Etat. “La SNCF a fait des propositions de rémunération aux cheminots.” Il évoque des primes qui vont de 300 à 600 euros. C'est en effet ce que propose la compagnie ferroviaire: la prime atteindra 600 euros pour les salaires jusqu’à 1,5 Smic ou 300 euros pour ceux jusqu’à 3 Smic.

"Qui serait victime (de cette grève), s’interroge Gabriel Attal. Ce sont les Français, c’est pas la SNCF”, répond de lui-même le Secrétaire d’Etat, sur BFMTV et RMC.

Sofiane Aklouf