Sous-marins australiens: Gabriel Attal promet "évidemment" qu'il y aura "des compensations"
En nouant un partenariat stratégique avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni, l'Australie a acté jeudi la rupture du "contrat du siècle" portant sur une commande de douze sous-marins conventionnels français. Une décision qui a provoqué la colère du gouvernement, lequel réclame désormais des explications.
Et s'il s'agit d'"un enjeu stratégique avant d'être un enjeu commercial", l'exécutif entend également obtenir réparation, a assuré Gabriel Attal, invité de BFM Politique ce dimanche. "Evidemment qu'il faudra des compensations", a poursuivi le porte-parole du gouvernement.
"C'est le travail qui va être fait maintenant parce qu'on a besoin de clarifications", a-t-il ajouté, sans pour autant être en mesure de communiquer un montant. Car encore faut-il pour cela "qu'on échange avec nos partenaires et qu'on voit comment ils entendent sortir de ce contrat puisqu'il y a des clauses qui ont été signées, il y a toute une procédure qui a été prévue", a-t-il dit.
Quant aux conséquences de la rupture de ce contrat géant sur l'emploi, le porte-parole du gouvernement s'est voulu rassurant: "Les carnets de Naval Group sont bien remplis dans les années à venir", a-t-il rappelé, et "la majorité des emplois prévus par ce contrat étaient prévus en Australie".