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La justice ouvre la voie au rachat de Kookaï, en redressement judiciaire depuis février

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Le tribunal de Paris a jugé que sa trésorerie était insuffisante pour financer son plan de continuation d'activité.

Le tribunal de commerce de Paris a ouvert la voie au rachat de la marque de prêt-à-porter féminin Kookaï, qui était en redressement judiciaire depuis février, a annoncé vendredi la direction à l'AFP.

Le tribunal a jugé que la trésorerie était insuffisante pour financer le plan de continuation proposé par l'entreprise et a ouvert la possibilité à des repreneurs de faire des offres de rachat.

Kookaï "considère cette cession comme une opportunité de rebondir et consolider son modèle économique, notamment via des investisseurs institutionnels que l'entreprise recherche activement", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

L'enseigne de prêt-à-porter avait été placée en redressement judiciaire en février dernier et avait bénéficié d'une période d'observation de six mois. Celle-ci a "permis de geler les dettes, d'assainir les comptes et de travailler à un plan de continuation" présenté au tribunal pendant l'été, a précisé la direction à l'AFP.

Une conjoncture défavorable au prêt-à-porter

Mais le chiffre d'affaires ayant "été en perte de vitesse" en raison d'une conjoncture défavorable dans le prêt-à-porter au mois d'août en France, le tribunal a décidé de placer la société en cession, a-t-elle détaillé.

Cette décision doit "permettre à l'entreprise de financer ce plan de relance, de payer les salaires et d'éviter la liquidation" grâce à l'ouverture du capital à de potentiels investisseurs. Seul Kookaï France est concerné par cette cession.

Kookaï détient une centaine de magasins en France et est notamment présent en Espagne, en Suisse, aux Etats-Unis et en Australie.

NLC avec AFP