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Nucléaire: Penly, en Normandie est le premier site retenu pour la construction de nouveaux EPR

La centrale de Penly

La centrale de Penly - CHARLY TRIBALLEAU / AFP

Au lendemain des annonces d'Emmanuel Macron sur la construction de nouveaux EPR, le PDG d'EDF a annoncé que le site de Penly, au nord de Dieppe, devrait accueillir un futur réacteur EPR.

Après Flamanville, c'est un autre site normand qui devrait accueillir un prochain réacteur EPR en France. Au lendemain de l'annonce d'Emmanuel Macron sur de nouvelles centrales nucléaires en France, EDF a annoncé que le site de Penly (Seine-Maritime) était retenu pour la construction d'un réacteur nouvelle génération.

Situé au nord de Dieppe, le site accueille déjà deux réacteurs classiques, mis en service en 1990 et 1992. Le choix de Penly avait déjà été acté pour un EPR en 2008 avant que ce projet ne soit gelé avec l'élection de François Hollande en 2012.

Ce mercredi, EDF "s'est réjouit" des annonces du président Emmanuel Macron et se tient "prêt", a déclaré mercredi son PDG Jean-Bernard Lévy. "EDF a beaucoup travaillé avec la filière nucléaire pour pouvoir affirmer que nous sommes prêts. Nous sommes prêts", a-t-il assuré lors d'une audition au Sénat.

"EDF se réjouit très sincèrement de la déclaration du président de la République, M. Macron, hier soir à la télévision sur la relance de nouvelles centrales nucléaires en France", a dit M. Lévy.

En attente du calendrier

Emmanuel Macron a annoncé mardi que la France allait relancer un programme nucléaire et construire de nouveaux réacteurs sur son sol, en reportant toutefois à plus tard les précisions sur ces futurs EPR.

"Nous attendons maintenant plus de détails de la part du gouvernement français sur cette annonce", a de son côté souligné Xavier Girre, directeur financier du groupe EDF, lors d'une conférence sur les résultats de l'entreprise.

"Le président aura l'occasion de s'exprimer dans les prochaines semaines sur ce sujet-là pour donner des précisions à la fois d'ordre technique -le type de réacteur- et de calendrier", a indiqué pour sa part Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, sur France info.

Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a aussi dit qu'il ne pouvait pas préciser à ce stade le nombre de réacteurs qui seraient construits. "Combien il en faudra? Est-ce que c'est 6 ? Est-ce que c'est 8 ? Est-ce que c'est 10 ? Je ne peux pas vous le dire, (...) ça dépendra du niveau d'ambition que nous nous fixons" en termes d'électrification, a-t-il déclaré sur France Inter.

Thomas Leroy avec AFP