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Après les boissons en poudre, Tony Parker se lance dans le "cashback retraite"

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Le groupe Smart Good Things, dont l'ex-star du basketball est directeur général délégué, lance une offre de "cashback" permettant de constituer une épargne pour préparer sa retraite.

Tony Parker veut désormais vendre du "cashback retraite". Le groupe Smart Good Things, dont l'ex-star française du basketball est l'un des actionnaires et son directeur général délégué depuis 2022, a lancé mercredi sa nouvelle filiale Smart Good Retraite, dédiée à une offre de "cashback" permettant d'épargner sur une longue durée. Une nouvelle diversification pour Smart Good Things, qui a fait ses premiers pas en Bourse l'année dernière, principalement connu pour ses boissons instantanées.

Le grand âge "est un sujet qui m'intéresse parce que mes parents vieillissent et je veux être sûr qu'ils vieillissent dans les meilleures conditions", a souligné Tony Parker sur BFM Business.

Le "cashback" est une pratique commerciale courante sur Internet, que l'on retrouve régulièrement sur les marketplaces de grandes enseignes, qui délèguent la gestion de cette prestation à des entreprises tierces – les méthodes de certains de ses spécialistes du "cashback" sont néanmoins critiqués et la SNCF, elle, y a récemment renoncé. Le principe du "cashback" est simple: rembourser le consommateur d'une partie du montant de ses achats chez certains vendeurs partenaires.

Tony Parker, entrepreneur, ex-champion de NBA, directeur général délégué de Smart Good Things, et Serge Bueno, PDG de Smart Good Things - 16/11
Tony Parker, entrepreneur, ex-champion de NBA, directeur général délégué de Smart Good Things, et Serge Bueno, PDG de Smart Good Things - 16/11
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"Plan épargne retraite"

Du côté de Smart Good Things, sa nouvelle offre de "cashback" ne permet pas de récupérer immédiatement l'argent cumulé, mais plutôt de l'épargner pour la retraite. Plus concrètement, le client achète des bons d'achat, pour payer des achats dans les enseignes partenaires et récupérer en retour entre 5% et 15% de "cashback", versé sur un compte bancaire dédié. L'entreprise propose ensuite, sous trois ans, d'ouvrir un "Plan épargne retraite" pour y placer les sommes accumulées.

"On a inventé un fond de pension à la française qui est un fond à la consommation", avance Serge Bueno, PDG de Smart Good Things, sur BFM Business.

Pour convaincre les clients de s'y inscrire, Smart Good Things promet un cagnottage "plus important que sur les autres plateformes" et, surtout, de le faire "fructifier" pour constituer un complément retraite en ouvrant un produit d'épargne auprès d'un prestataire. Par ailleurs, si le consommateur ne place pas l'argent accumulé en "cashback" sur un PER, il devra attendre au moins 17 ans pour pouvoir le récupérer. Smart Good Things a notamment noué un partenariat avec le groupe Casino.

Jérémy Bruno Journaliste BFMTV