Pour taper dans l'œil d'un recruteur, mettez en avant votre capacité d'adaptation

35% des responsables de recrutements ont fait appel aux tests de personnalité pour déterminer quelles étaient les softkills des candidats. - Mohammed-Hassan- CC
Un CV bien étoffé et une lettre de motivation percutante restent indispensables pour être repéré par les recruteurs. Mais une fois passées les premières étapes de sélection, d'autres critères entrent en compte. Les "softkills", ces compétences émotionnelles et relationnelles, qui ne sont validées par aucun diplôme, prennent de plus en plus de place lors des recrutements.
37% des recruteurs intègrent pleinement ces compétences humaines dans leur politique de ressources humaines, selon un sondage réalisé par Monster (1). Elles constituent même un critère d'embauche déterminant pour 52% des responsables des ressources humaines. Une fois en poste, ces valeurs continuent de jouer puisque 45% des professionnels affirment les prendre en compte lors des évaluations annuelles.
Les professionnels prédisent même un bel avenir aux softkills, qu'ils voient prendre de plus en plus de poids dans les entreprises: 90% en sont convaincus.
Un coup d'oeil sur les réseaux sociaux
Mais la liste des sofkills est longue. Et leur valorisation varie beaucoup en fonction des postes. Il est toujours bon pour un candidat de mettre en avant sa capacité à résister au stress, son sens de la négociation, son audace, ou encore sa curiosité.
Mais s'il veut maximiser ses chances de taper dans l'œil du recruteur, il faut parler de l'adaptabilité et de l'agilité. C'est la qualité la plus recherchée, 29% des recruteurs sondés la privilégient. L'esprit d'équipe, puis la rigueur et le sens de l'organisation sont aussi très valorisés.
Mais comment vérifier que le candidat possède bien les atouts émotionnels qu'il met en avant? 35% des responsables de recrutement ont fait appel aux tests de personnalité. Plus inattendu, 16% sont allés faire un tour sur les réseaux sociaux, non pas pour voir si le candidat était adepte d'un sport extrême ou pilier de soirées arrosées, mais pour "repérer les traits de personnalité qui pourraient faire la différence".
(1) Sondage réalisé en ligne auprès de 449 professionnels des RH en France