Licenciés, les salariés de Waterman doivent former leurs successeurs polonais

Le groupe Newell Rubbermaid produit notamment les stylos Waterman. - -
"C'est choquant pour tout le monde. Licencier des gens et demander de former les salariés étrangers, c'est vraiment n'avoir aucun scrupule". Ces propos d'une déléguée syndicale CGT résument bien l'état d'esprit régnant sur l'usine nantaise du groupe américain Newell Rubbermaid (stylos Waterman, Reynolds, Parker etc.).
En cause, une mesure qui obligera plusieurs salariés, comme plusieurs de leurs collègues de Valence (Drôme), à former leurs successeurs polonais, avant d'être licenciés. Au total, une centaine de personnes du groupe en France sont touchées dont 72 des 487 salariés du site nantais.