Édouard Philippe lance une nouvelle méthode pour que les "changements se voient"

Mis à l'écart jusqu'à présent par l'exécutif, les corps intermédiaires étaient reçus ce lundi par Edouard Philippe pour lancer la "Mobilisation générale" pour l'emploi et l'écologie. Associations d'élus locaux, de défense de l'environnement, ainsi que représentants patronaux et syndicaux étaient présents. Seuls Solidaires et la CGT n'ont pas répondu à l'invitation.
Le Premier ministre a souhaité aborder cinq chantiers, allant de l'apprentissage aux freins au retour à l'emploi et à la transition écologique. Les discussions ont amené sur la table un sixième thème, a précisé le chef du gouvernement à la sortie de la réunion. Il s'agit de la rénovation énergétique des bâtiments.
Le but de la démarché initiée par Édouard Philippe est de trouver des solutions nationales "et surtout territoriales", selon ses mots, à la mise en œuvre des politiques qui répondent à ces grands thèmes.
"Apporter des solutions concrètes et territorialisées"
"La réunion qui s'est tenue ce matin inaugure une nouvelle méthode", a déclaré Édouard Philippe ce lundi. L'objectif est "d'apporter par la mobilisation de tous des solutions concrètes et territorialisées aux questions que se posent nos concitoyens, aux problèmes concrets qu'ils rencontrent dans leur vie quotidienne", a-t-il poursuivi.
Prenant l'exemple de l'engagement de 50% de produits bio dans les cantines scolaires, le Premier ministre a expliqué que cette "mobilisation" servira à déterminer, territoire par territoire, comment faire pour que ce type de politique soit effectivement mise en œuvre.
Un prochain rendez-vous se tiendra en juin, lorsque les travaux seront initiés dans les territoires. L'objectif est qu'au mois de septembre des engagements précis et territorialisés soient pris par l'ensemble des acteurs mobilisés.
"Vous ne pouvez pas régler tous les problèmes lorsque vous êtes une région, l'Etat...", a insisté Édouard Philippe. "Mon objectif c'est de faire en sorte que les changements se voient, que les Français voient la différence."