Après une panne d'électricité dans une maison de retraite, la CGT offre des fleurs aux résidents

Un Ehpad du Pas-de-Calais a été touché mardi par une coupure de courant. La CGT, qui assure qu'elle n'en est pas responsable, est venue rencontrer les résidents.

Mardi dernier, une coupure de courant a plongé toute la journée dans le noir un Ehpad et un centre de dialyse du Pas-de-Calais. Rejetant l'accusation d'une coupure sauvage opérée par des grévistes, la CGT a nié toute responsabilité et a assuré qu'il s'agissait d'une panne de réseau classique. Et des syndicalistes CGT ont rendu visite ce vendredi matin aux résidents de la maison de retraite concernée, des fleurs à la main.

"On est venu pour s'excuser du désagrément qu'ils ont connu pendant cette journée", explique Nicolas Cuvillier, dirigeant fédéral CGT Énergie, au micro de BFMTV. "Nous sommes dans un mouvement social où on revendique certaines actions", mais "là, pour le coup, c'est une panne réseau qui n'a pas été du fait des grévistes", soutient le syndicaliste, indiquant que les actions menées par la CGT ne visent "à aucun moment" des Ehpad ou des hôpitaux.

"Pour éviter la récupération et que notre mouvement soit décrédibilisé, on souhaitait venir rencontrer ces gens parce que ce qu'ils ont vécu ça n'a pas été évident", avance Nicolas Cuvillier.

"Ce n'est pas normal"

Pour ce dernier, "ce que ces gens ont vécu, ce n'est pas normal". "On revendique un service public avec des moyens forts pour éviter" ces pannes d'électricité, ajoute-t-il. La coupure de courant "a eu un très gros impact", souligne Simon Fournier, directeur de l'Ehpad Georges-Honoré. "On a évité la catastrophe mais ça aurait pu être beaucoup plus dramatique", poursuit-il, remerciant par ailleurs la CGT pour ce "geste symbolique pour rassurer les résidents".

"C'était vraiment une journée difficile", raconte une résidente. "Pour ceux qui étaient valides ça va, mais pour les autres en fauteuil, dans leur chambre complètement dans le noir, ce n'était pas marrant", se rappelle-t-elle.

Jérémy Bruno