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L'Équateur affirme détenir le 2e plus grand gisement mondial d'or

L'Équateur revendique le 2e plus grand gisement mondial d'or (Photo d'illustration)

L'Équateur revendique le 2e plus grand gisement mondial d'or (Photo d'illustration) - AFP

Une mine qui sera mise en exploitation vers 2024 devrait faire de l'Équateur le troisième producteur mondiale avec 1,4 million d'onces d'argent, 438.000 onces d'or et 207.000 tonnes de cuivre produits chaque année. "En réserve, il s'agit probablement de la seconde plus grande mine du monde", a déclaré le vice-ministre des Mines équatorien, Fernando Benalcazar.

L'Équateur détient "probablement" le deuxième plus grand gisement mondial d'or, situé près de la capitale Quito et qui sera mis en exploitation vers 2024, a affirmé vendredi le vice-ministre des Mines, Fernando Benalcazar.

"Lorsque cette mine entrera en production ici, en Équateur, à 90 km de Quito, nous aurons ni plus ni moins que la troisième production mondiale d'or. En réserve, il s'agit probablement de la seconde plus grande mine du monde", a déclaré Fernando Benalcazar à la chaîne Uno.

La construction de cette mine souterraine dans la province d'Imbabura devrait commencer en 2021 et l'exploitation démarrer trois ans plus tard, pour une durée utile estimée à environ 66 ans. Selon le vice-ministre, les réserves d'or que représente ce projet ont été évaluées à 25 millions d'onces, et celles de cuivre à 11 millions de tonnes. Celles d'argent sont également "très élevées" et pourraient être les premières du monde, a-t-il soutenu.

438.000 onces d'or par an

La plus grande mine d'or du monde en termes de réserves est actuellement celle de Grasberg, en Indonésie, exploitée par l'américain FreePort-McMoRan. Le projet minier équatorien, baptisé "Cascabel", a été confié à la compagnie australienne SolGold. Pendant les 25 premières années, la mine devrait produire chaque année 1,4 million d'onces d'argent, 438.000 onces d'or et 207.000 tonnes de cuivre, selon les autorités équatoriennes.

Le projet "Cascabel" se heurte cependant à l'hostilité de la population locale. Des associations demandent un référendum à l'instar de celui qui, en mars dernier, avait paralysé un projet minier du groupe canadien INV Metals dans le sud du pays.

Paul Louis avec AFP