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Énergie: la CGT dépose un préavis de grève à partir du 14 juin et pour tout l'été

Un pylône électrique dans le nord-ouest de la France (image d'illustration)

Un pylône électrique dans le nord-ouest de la France (image d'illustration) - Charly Triballeau-AFP

Un préavis de grève dans les secteurs de l'électricité et du gaz a été déposé par la CGT pour le 20 juin.

La CGT a déposé un préavis de grève dans le secteur de l'énergie couvrant la période du 14 juin au 13 septembre, dans le cadre d'un projet de révision des grilles de salaires, a déclaré vendredi le syndicat. Une première date de mobilisation est prévue le 20 juin dans l'électricité et le gaz, a précisé la CGT dans un communiqué.

"En proposant une nouvelle grille des salaires dont le minima se situerait en deçà du Smic et par laquelle les évolutions salariales seraient alors divisées par 23, les employeurs des Industries électriques et gazières ont clairement décidé de mépriser une fois de plus leurs agents et d'engager un bras de fer bien regrettable", écrit le syndicat.

"En abordant le sujet de cette manière et en refusant de discuter des classifications des agents, contrairement aux exigences de la loi, c'est un geste d'affront supplémentaire et un signe d'arrogance envers les pouvoirs publics."

Si la Fédération nationale des mines et de l'énergie (FNME-CGT) "reconnaît la nécessité d'évolution de la grille des salaires des Industries électriques et gazières", elle réclame que ce changement se fasse "en répondant aux seuls intérêts des agents et pas à n'importe quel prix".

Une "attaque des droits totalement inacceptable"

Comme la CGT Fonction publique ou encore les éboueurs, le secteur de l'énergie a donc décidé de faire planer la menace d'une grève sur la période cruciale des Jeux olympiques.

Le 20 juin, première date de mobilisation, "la FNME-CGT et ses syndicats pèseront dans les négociations en cours sur la tentative de vol de leur grille de salaire commune statutaire, mais aussi pour gagner sur leurs justes revendications".

"Les employeurs de la branche des Industries électriques et gazières sont responsables de l'installation de ce rapport de force", martèle la Fédération qui dénonce une "attaque des droits" des agents "totalement inacceptable".

Le syndicat n'a pas précisé les modalités d'action prévues au-delà de la date du 20 juin.

ML avec Reuters