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Covid: fin de la grève dans les laboratoires Biofusion

Le personnel des 20 laboratoires Biofusion (Groupe Inovie) du Lot, Tarn-et-Garonne et Haute-Garonne, ont repris le travail mercredi à l'issue d'une semaine de grève

Le personnel des 20 laboratoires Biofusion (Groupe Inovie) du Lot, Tarn-et-Garonne et Haute-Garonne, ont repris le travail mercredi à l'issue d'une semaine de grève - Lionel Bonaventure

Les salariés de 20 laboratoires Biofusion (Groupe Inovie) s'étaient mis en grève en demandant une augmentation salariale de 10% et une hausse de la prime Covid de 1000 euros.

Le personnel des 20 laboratoires Biofusion (Groupe Inovie) du Lot, Tarn-et-Garonne et Haute-Garonne, ont repris le travail mercredi à l'issue d'une semaine de grève, après avoir décroché une revalorisation salariale face au surcroît de travail induit par l'épidémie de Covid.

Les salariés s'étaient mis en grève mardi dernier en demandant une augmentation salariale de 10% et une hausse de la prime Covid de 1.000 euros proposée par la direction. Ils ont finalement obtenu une hausse des salaires de 3% et décroché une prime de 1.500, selon Christophe Couderc, secrétaire départemental de la CGT.

Ce dernier s'est félicité des "avancées obtenues". "Tous les drives de dépistage COVID sont à nouveau ouverts et opérationnels dès mercredi", indique Biofusion sur son site, remerciant ses clients pour leur "patience dans cette période délicate".

La multiplication des tests PCR

La direction de Biofusion avait admis dans un communiqué pendant la grève que les salariés étaient "malmenés par le surcroît de travail", proposant un calendrier de négociations.

Cette mobilisation a été l'un des premiers mouvements de grève dans des laboratoires de biologie médicale depuis la multiplication des tests virologiques (PCR) en France, dont le nombre dépasse désormais le million par semaine, l'objectif fixé par le ministre de la Santé Olivier Véran.

Début septembre, François Blanchecotte, président du Syndicat des biologistes (SDB), avait alerté sur un risque d'"explosion sociale, si les personnels de laboratoires privés décidaient de se mettre en grève", rappelant qu'ils n'avaient rien obtenu lors des accords du Ségur de la santé.

PS avec AFP