Thermomix: mise en garde après plusieurs cas de brûlures signalés

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression de fraudes (DGCCRF) a invité les utilisateurs du modèle TM31 du robot de cuisine Thermomix à respecter les règles d'utilisation après plusieurs cas de brûlures.

Un outil à manier avec prudence. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a mis en garde les utilisateurs du robot de cuisine Thermomix TM31 après "plusieurs cas de brûlures par projection de liquide brûlant signalés".

Repéré par Le Parisien, cet appel de la DGCCRF invite les amateurs du robot de cuisine "au respect des précautions d’utilisation de l’appareil" qui permet de mélanger des ingrédients à une température pouvant atteindre 100 degrés.

"Une majorité des accidents rapportés se sont produits à l’ouverture du couvercle, après un mixage à vitesse rapide des ingrédients chauds. Ces accidents sont principalement liés à un problème d’information sur les précautions d’utilisation de ces appareils. Certains accidents peuvent également être liés au non remplacement d’un joint défectueux (joint gris) qui, en 2014, avait fait l’objet d’un rappel par la société Vorwer" qui produit le robot, précise l’autorité dépendante de Bercy.

Recommandations 

À cet égard, la société Vorwerk a mis en œuvre une campagne d’information en publiant les recommandations permettant de prévenir le risque de brûlure par projection de liquide brûlant. Sur son site, elle a rappelé les règles à respecter, à savoir ne jamais dépasser le niveau de remplissage maximal du bol de mixage, réduire la vitesse progressivement, utiliser le gobelet doseur correctement, ouvrir le couvercle avec précaution, remplacer le joint de couvercle, ne pas utiliser un appareil endommagé ou très usé et faire réparer son appareil par le service après-vente agréé par Vorwerk.

Plus largement, la DGCCRF affirme avoir réalisé plusieurs enquêtes pourtant sur la sécurité et la conformité des appareils électriques. En 2017, 676 établissements ont été contrôlé et 184 produits prélevés et analysés, dont 83% se sont révélés non conformes et 39% non conformes et dangereux.

Paul Louis