Soldes d'été: un démarrage des ventes plus tardif cette année

Cette année, les consommateurs ont attendu davantage pour réaliser de bonnes affaires pendant les soldes d'été - Philippe Huguen - AFP
Cette année, les consommateurs ont un peu attendu pour réaliser de bonnes affaires pendant les soldes d'été. Tel est le principal enseignement de l'étude réalisée par Joko, application de cashback sur les ventes en ligne, qui propose le bilan de quatre semaines de soldes.
Après un démarrage en deçà de l'année précédente (-5%), les transactions n'ont vraiment démarré que la deuxième semaine des soldes. Des hausses en valeur par rapport à l'année précédente, avec une nette accélération en quatrième semaine (+21% de ventes en valeur par rapport à 2023).
C'est dans le high-tech que les ventes en valeur ont le plus augmenté par rapport à 2023 (+12%). Dans ce secteur les ventes ont également progressé par rapport à la période pré-soldes (+20%), pour un montant moyen dépensé par personne de 42 euros.
La mode et la beauté connaissent une croissance en valeur plus timide (+8%), tandis que les ventes concernant la maison sont en net repli (-3%), confirmant une tendance observée depuis quelques mois.
Amazon, Cdiscount, Shein, Vinted en tête des ventes
Dans le peloton de tête des enseignes qui concentrent le plus de ventes: Amazon, Cdiscount et Boulanger pour le secteur high-tech et Shein, Vinted et Kiabi côté mode. Ce qui traduit un engouement pour les bonnes affaires à très bas prix. Mais les enseignes premium tirent aussi leur épingle du jeu.
"Au sein du top 10 des enseignes fashion à qui les soldes profitent le plus, on retrouve des enseignes “premium” à l’instar de Ralph Lauren en première position - dont les ventes ont été multipliées par 2.3 durant les soldes, par rapport à la période précédente, The Kooples (+78%) et Maje (+71%)", relève l'étude Joko.
Nuançant ce bilan plutôt positif, le commerce de proximité juge durement le bilan des soldes d'été, selon une enquête réalisée auprès de 512 commerçants, relayée par le SDI-PME. Un contexte politique jugé négatif et une baisse de la fréquentation ont eu un impact négatif sur le chiffre d'affaires constaté.
L'étude Joko a été réalisée sur la base de l'analyse des transactions bancaires anonymisées d'un panel de 700.000 personnes représentatif de la population française en termes d'âge et de sexe. Les achats peuvent être réalisés en ligne ou en magasin.