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Les bonbons spéciaux d’Halloween sont vendus 30% plus cher que les bonbons classiques

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Les marques de confiseries profitent de l'approche du 31 octobre pour faire gonfler les prix de leur gamme "spéciale Halloween".

Halloween est une fête qui a la cote et cela se vérifie dans les rayons sucreries des grandes enseignes. Durant le mois d’octobre, fantômes, sorcières et autres petits monstres prennent le pas sur les classiques crocodiles, caramels et sucettes. Un changement de gamme éclair qui se ressent sur les prix en rayon.

Selon une étude d’UFC-Que Choisir, les bonbons "spécial Halloween" affichent en moyenne un prix 30% plus élevé que les sucreries classiques. Une hausse qui s’élève à 35% pour Haribo, le leader du marché.

Au sein d’une même marque, cette flambée des prix varie en fonction du type de confiserie. Aussi, le paquet de "Dragibus’ween" est affiché à 7,96 euros le kilo, contre 5,33 euros pour les Dragibus classiques, soit une différence de 49%. Les "Carambars carabouh" augmentent eux de 24% par rapport aux Carambars habituels, passant de 7,97 euros le kilo à 9,87 euros.

Une hausse des tarifs qui ne peut être justifiée par l’inflation. Le secteur de la confiserie à bien été frappé par la flambée des prix des matières premières en 2023, mais cette année, l’inflation ne peut être un argument probant. Par exemple sur l’année glissante, le prix du sucre raffiné enregistre une baisse de 20%.

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Un conditionnement séduisant

Le conditionnement en sachets permet de ne pas repousser les consommateurs malgré la hausse des tarifs. En effet, le prix des paquets à l’unité lisse cette augmentation soudaine. Par exemple, le sachet de Dragibus passe seulement de 1,60 euros à 1,99 euros.

Quelques parfums différents, des colorants spécifiques et surtout un packaging de circonstance, voilà les atouts marketing de ces confiseries Halloween. Des changements temporaires qui ne justifient pas une telle augmentation de tarif, mais qui séduisent chaque année les consommateurs. Selon le magazine spécialisé LSA, près de 50 millions de sachets de bonbons s’étaient vendus en France sur le seul mois d’octobre 2023, pour un montant total de 129 millions d’euros.

Un engouement pour Halloween qui ne touche pas seulement les plus jeunes. Selon un sondage Opinionway pour Bonial, plus du tiers des 25-34 ans et presque le quart des 18-24 ans ont prévu de participer à cette fête cette année. Autant de consommateurs potentiels pour les marques et revendeurs de confiseries.

Louise Darrieu