Le pic de l'inflation est "passé", affirme Élisabeth Borne

La Première ministre a estimé mercredi que le pic de l'inflation était désormais "passé" et a incité industriels et distributeurs a protégé le pouvoir d'achat des Français.

Le pic de l'inflation est "passé" selon Élisabeth Borne. "On a passé le pic de l'inflation" et "on devrait donc revenir à des niveaux plus habituels dans les prochains mois", a déclaré ce mercredi la Première ministre sur France Bleu. La cheffe du gouvernement a également appelé "les employeurs", "les industriels" et "les distributeurs" à "prendre leur part aussi sur la protection du pouvoir d'achat".

"J'invite chacun, les employeurs, les industriels, ls distributeurs, à aider nos compatriotes à passer cette période d'inflation plus forte, en attendant que l'on retourne sur des niveaux plus habituels", a appelé la cheffe du gouvernement.

Au sujet du pouvoir d'achat des retraités, Élisabeth Borne a voulu rappeler la hausse "de la retraite minimum" dans le cadre de la récente réforme des retraites. "De nombreux retraités vont voir dès le mois de septembre une revalorisation des plus petites pensions", a-t-elle déclaré.

Réflexion sur le prix des fournitures scolaires

Par ailleurs, assurer gratuitement les fournitures scolaires "serait contradictoire" avec l'allocation de rentrée scolaire, a répondu Élisabeth Borne, interrogée sur cette demande récurrente. Mais "mieux accompagner les familles en faisant des achats groupés", comme le font certaines communes, est "une très bonne idée", a-t-elle néanmoins ajouté.

"Est-ce que l'Éducation nationale peut elle-même prendre l'initiative, en lien avec les collectivités, de faire ces achats groupés, je pense que c'est une chose dont on peut s'inspirer et sur lequel on va pouvoir travailler peut-être travailler dans les prochains mois pour la prochaine rentrée".

Concernant les prix des fournitures scolaires, "je ne sais pas si on doit encadrer les prix", a estimé la Première ministre, pour qui "ce qui est important" est de "s'assurer qu'il n'y ait pas de marges excessives" réalisées par les industriels.

Jérémy Bruno Journaliste BFMTV