Le français Sushi Shop vendu à un groupe polonais

L'enseigne française spécialisée dans la restauration rapide d'origine japonaise vient d'être cédée contre 240 millions d'euros au groupe polonais AmRest.

Sushi Shop passe sous pavillon polonais. Bien connue des amateurs de sushis, makis et autres sashimis, l'enseigne de restauration rapide, spécialiste de la livraison et de la vente à emporter, fait désormais partie du portefeuille de marques du groupe polonais AmRest.

Implanté à Varsovie, ce mastodonte de la restauration détient notamment dans certains pays d'Europe et en Russie les franchises de KFC, Pizza Hut, Burger King et Starbucks. AmRest possède également des marques propres en France et en Espagne, un pays où il ne cesse de développer ses activités. 

De son côté Sushi Shop, "première chaîne de restauration japonaise au monde", selon Grégory Marciano l'un de ses co-fondateurs, dispose de 165 points de vente répartis en France et dans onze autres pays (Espagne, Suisse, Royaume-Unis ou encore Arabie Saoudite). 

De nombreuses ouvertures programmées 

Comme l'indiquent Les Échos, l'accord conclu entre Sushi Shop et AmRest devrait être finalisé d'ici septembre. Le temps de consulter les instances du personnel et d'obtenir le feu vert des autorités chargées de la concurrence.

Le montant de cette transaction, avoisinant les 240 millions d'euros, pourrait être réévalué à la hausse (à 250 millions d'euros) si Sushi Shop présente de bons résultats financiers cette année. En 2017, la chaîne a réalisée environ 200 millions d'euros de chiffre d'affaires. 

Pour les clients de Sushi Shop, le changement d'actionnariat ne devrait avoir aucune incidence. Grégory Marciano, l'un des co-fondateurs de l'entreprise, restant aux manettes de la société. Mieux, de nouveaux points de vente devraient voir le jour, comme l'a annoncé le dirigeant sur l'antenne de BFM Business. Notamment en grande surface.

"On veut être présents dans les hypermarchés. On a pris un peu de retard là-dessus. Désormais on est partenaires de Leclerc et Monoprix. Notre volonté est d'ouvrir environ 200 corners".

Antonin Moriscot Journaliste BFMTV