Comment Airbnb lutte contre les fêtes clandestines
Des fêtes clandestines en plein confinement, voilà ce qu'Airbnb veut essayer d'éviter pour des raisons sanitaires, et bien sûr pour des raisons d'image. Pour y parvenir, la plateforme américaine de location de logements entre particuliers a ciblé les utilisateurs de moins de 25 ans qui cherchent un logement… près de chez eux. Des profils suspects pour Airbnb, car ce sont les plus à même d'organiser ces fêtes clandestines, qui ne respectent pas les règles du confinement.
Désormais, il n'est possible pour ces jeunes utilisateurs de louer un logement sur la plateforme, exception faite de ceux qui disposent d'au moins trois commentaires positifs sur la plateforme. Résultat, en France, plus de 30.000 réservations ont été bloquées entre le mois d'août et le mois de septembre. Airbnb a aussi créé à Paris une "adresse de contact" sur laquelle les maires d'arrondissement peuvent signaler des comportements suspects ou inappropriés.
Une crise qui coûte cher
La plateforme de location s'engage ainsi à faire respecter le confinement, même si la crise sanitaire coûte cher à l'entreprise californienne. Elle a vu sa valorisation s'effondrer de 13 milliards de dollars depuis le début de la crise au mois de mars. Autre effet du coronavirus, Airbnb a récemment annoncé le licenciement de 1.900 collaborateurs, soit un quart de ses salariés.