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Attaques en mer rouge: Ikea prévient du risque de pénurie dans ses magasins

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L'entreprise d'ameublement va tenter de trouver de nouvelles options d'acheminement alors que les navires en provenance d'Asie ne peuvent plus passer par la mer Rouge suite aux attaques survenues ces dernières semaines.

Après le blocage du canal de Suez en 2021 par le navire Ever Given, Ikea est à nouveau confronté à des contraintes d'approvisionnement liées cette fois aux attaques dans la mer Rouge.

Après Maersk et le géant pétrolier BP, c'est le numéro 1 mondial du meuble qui reconnaît que la situation aux abords du canal de Suez va perturber son activité.

"La situation dans le canal de Suez entraînera des retards et pourrait entraîner des contraintes de disponibilité pour certains produits Ikea", a déclaré ce mercredi à CNN un porte-parole de la société suédoise. Nous sommes en dialogue étroit avec nos partenaires de transport pour assurer la sécurité des personnes travaillant dans la chaîne de valeur Ikea et pour prendre toutes les précautions nécessaires pour assurer leur sécurité."

La société ne précise pas quels produits pourraient être affectés pour des raisons de concurrence. Pour rappel, les accessoires et produits en métal qui sont fabriqués en Chine devraient être principalement concernés à la différence des meubles bois qui proviennent pour la majorité des usines polonaises de l'entreprise.

Le groupe Inter Ikea, maison-mère du distributeur, rappelle qu'il ne possède pas ses propres porte-conteneurs et qu'il doit passer par des partenaires de transport. D'autres options d'acheminement pour limiter l'impact en magasins sont à l'étude, indique Ikea.

Les menaces se sont multipliées dans la mer Rouge ces dernières semaines depuis que les rebelles Houthis du Yémen ont lancé une centaine d'attaques contre une douzaine de navires commerciaux et marchands.

Les États-Unis ont annoncé, ce lundi 19 décembre, la formation d'une coalition de 10 pays pour tenter de faire front commun face aux attaques répétées.

Frédéric Bianchi
https://twitter.com/FredericBianchi Frédéric Bianchi Journaliste BFM Éco