La bourse crypto française Coinhouse se sépare de 15 % de ses effectifs

Après la licorne française Ledger, c'est au tour de la bourse crypto Coinhouse de taille dans ses effectifs. La société annonce ce vendredi devoir se séparer de 15 % de ses effectifs, soit environ 10 personnes sur 70 salariés.
"Cela concerne principalement les activités dans le web 3. C'est un service qui a de l'avenir mais qui peine à se développer", explique Nicolas Louvet, patron de Coinhouse, à BFM Crypto. Ce dernier nie un plan de licenciement de 40 % de ses effectifs selon un article paru il y a deux heures dans Mindfintech.
"L'engouement que l'on a connu en 2022 sur cette partie est moins d'actualité", précise ce dernier. Coinhouse compte donc se recentrer sur son cœur de métier: l'investissement dans les cryptomonnaies. "Il y a des recrutements en cours aussi", poursuit son patron, évoquant 5 recrutements à venir, dans des services comme le marketing mais également la data.
Fondée en 2015, Coinhouse compte désormais 60 salariés, contre 100 il y a encore un an. Elle n'échappe donc pas aux difficultés que rencontre l'ensemble du secteur crypto dans le contexte de marché baissier ('bear market'). Coinhouse a réalisé une levée de fonds en 2019 en série A de 2,4 millions d’euros en 2019 et de 40 millions d'euros en 2022. La société assure accompagner plus de 500.000 comptes clients et plus de 3.000 entreprises.
Pour opérer, Coinhouse a été le premier acteur à recevoir l'enregistrement de prestataire sur actifs numériques (PSAN) par l'autorité des marchés financiers (AMF) en 2020. En début d'année, la société a également obtenu une licence au Luxembourg auprès de la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF), le régulateur luxembourgeois, lui permettant de faire du démarchage dans le pays.