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Un ancien ministre des Finances britannique va conseiller le géant des cryptos Coinbase

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Avec ce recrutement stratégique, la plateforme d'échanges américaine de cryptomonnaies entend se développer davantage à l'international.

L'ancien ministre britannique des Finances George Osborne va intégrer le conseil consultatif de la plateforme américaine d'échange de cryptomonnaies Coinbase, qui ambitionne de se développer à l'étranger.

Agé de 52 ans, cet ancien parlementaire conservateur reste le plus jeune ministre des Finances du Royaume-Uni, nommé à 38 ans en 2010. Il a occupé ce poste jusqu'en 2016. Le conseil consultatif de Coinbase comptait déjà notamment l'ancien secrétaire à la Défense du gouvernement Trump, Mark Esper, ainsi que l'ex-sénateur républicain de Pennsylvanie, Patrick Toomey.

George Osborne a quitté le monde politique en 2017, pour devenir, notamment, directeur de la publication du quotidien londonien Evening Standard, qu'il a quitté en 2020.

"George apporte sa vaste expérience du monde économique, du journalisme et des affaires publiques", a commenté Faryar Shirzad, responsable des affaires publiques de la plateforme, cité dans un communiqué publié mercredi.

Première plateforme d'échanges de cryptomonnaies aux États-Unis, Coinbase veut pousser les feux à l'étranger, où elle est déjà présente dans plus de 100 pays.

Enregistrement auprès de l'AMF

La société a obtenu, fin décembre, son enregistrement auprès du régulateur boursier français, l'Autorité des marchés financiers (AMF). La diversification de Coinbase s'opère sur des marchés plus favorables aux actifs numériques, ou à la législation plus avancée que les États-Unis, où le paysage réglementaire est encore mouvant.

La plateforme est notamment sous le coup d'une procédure en justice de l'autorité américaine des marchés financiers, la SEC, qui l'accuse de ne pas s'être enregistrée auprès d'elle.

"La chaîne de blocs transforme les marchés financiers et les transactions en ligne et Coinbase est aux avant-postes de ces développements", a indiqué George Osborne, cité dans le communiqué.

Il faisait référence à la technologie qui sous-tend les cryptomonnaies, reposant sur une chaîne de blocs ou "blockchain" en anglais, à savoir un système de chaîne de transactions qui ne peut, théoriquement, être brisé et qui préserve en théorie les actifs numériques de la fraude.

P.A. avec AFP