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Kamala Harris promet qu’elle soutiendra l'industrie crypto si elle est élue présidente des États-Unis

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La vice-présidente, candidate à l’élection présidentielle, et ses équipes, ont annoncé avoir comme objectif "de développer l'industrie crypto avec des mesures de protection".

Grappiller des voix chez les pro-cryptos. C’est l’un des objectifs des équipes de campagne de la vice-présidente des États-Unis. Brian Nelson, conseiller principal pour la politique de la campagne de Kamala Harris, a déclaré mercredi 21 août lors d’une table ronde organisée par Bloomberg News à la Convention nationale démocrate, qu’ils avaient comme objectif "de développer l'industrie crypto avec des mesures de protection".

"Elle va soutenir les politiques qui garantissent que les technologies émergentes et ce type d'industrie puissent continuer à croître", confirme Brian Nelson, conseiller politique principal de campagne.

Cette déclaration vise à récupérer les voix de sympathisants cryptos, qui se sont orientés vers son adversaire, Donald Trump. L’ex-président des Etats-Unis multiplie dernièrement les déclarations pro-cryptos et a même annoncé, jeudi 22 août, le lancement prochain d'une plateforme de cryptomonnaies, la présentant comme "une alternative aux offres des grandes banques et des institutions financières majeures".

Encourager "les technologies innovantes"

Kamala Harris souhaiterait assouplir la réglementation des cryptos. Lors d’un meeting en Caroline du Nord la semaine dernière, la candidate a promis de réduire "les formalités réglementaires inutiles" et d’encourager "les technologies innovantes, tout en protégeant les consommateurs en créant un environnement commercial stable avec des règles du jeu cohérentes et transparentes".

Le secteur des cryptomonnaies est devenu incontournable dans la campagne présidentielle américaine. Selon les derniers sondages sur l’élection américaine de novembre prochain, publiés par le New York Times, Kamala Harris ferait de peu la course en tête, avec 49% des voix, contre 47% contre Donald Trump.

Sébastien Bordry