Faillite de FTX: le géant Genesis n'arrive pas à s'en sortir

Mauvaise nouvelle pour les clients de Genesis. Fragilisée par la chute du géant FTX, la plateforme de prêts crypto n'a toujours pas trouvé de solution pour reprendre son activité.
"À ce stade, nous prévoyons qu'il faudra des semaines supplémentaires plutôt que des jours pour arriver à une voie à suivre", a déclaré le patron par intérim de Genesis, Derar Islim, dans une lettre consultée par Cointelegraph.
La société évaluerait à ce stade "la voie la plus efficace pour préserver les actifs des clients, renforcer (ses) liquidités et, en fin de compte, faire avancer l'entreprise".
175 millions de dollars bloqués sur FTX
Pour rappel, le 16 novembre dernier, Genesis Global Capital, la plateforme de prêts en cryptomonnaies de la société Genesis, avait suspendu "temporairement" les retraits de ses clients. Genesis Trading a admis avoir 175 millions de dollars bloqués sur FTX.
Il y a quelques mois déjà, l'activité de la plateforme de prêts avait été touchée de plein fouet par l'effondrement de Three Arrows Capital (3AC), en raison de son exposition à la société d'investissement singapourienne. Le 21 novembre, après avoir échoué à couvrir un déficit de 1 milliard de dollars dans son bilan, Genesis a néanmoins nié son intention de déposer le bilan. Mais le jour d'après, elle a engagé la banque d'investissement Moelis & Co dans le but d'une restructuration... Ce qui n'est clairement pas bon signe.
Genesis n'est pas la seule société mal en point depuis l'effondrement de FTX. La plateforme de prêt BlockFi, qui avait été "sauvée" durant l'été par FTX, a récemment fait faillite. Fondée en 2017, BlockFi revendique 650.000 clients. De même, la plateforme de prêts Celsius, qui a fait faillite au mois de juillet, a révélé qu'elle était exposée à hauteur de 12 millions de dollars sur FTX sous forme de prêts à Alameda Research. Des révélations qui pourraient d'avantage compliquer la procédure de remboursement de ses clients alors que Celsius comptait 1,7 million d'utilisateurs.