Nice: la coulée verte s'étend avec l'ouverture du "Belvédère de Bourgada"

La promenade du Paillon à Nice est prolongée depuis ce week-end du 22 juin avec l'ouverture au public du "Belvédère de Bourgada", un tronçon de la coulée verte gagné sur l'ancien théâtre national.

La ville de Nice a inauguré ce samedi 22 juin le "Belvédère de Bourgada". Cet espace vert de 5.000m² avec 150 arbres et arbustes a été aménagé après la démolition du théâtre national pour prolonger la promenade du Paillon.

Pins parasols, oliviers, chênes verts, et amandiers ont été privilégiés pour recréer une ambiance de jardin méditerranéen en restanques. Un système de récupération des eaux de pluie a été mis en place pour l’arrosage des végétaux, avec une capacité de stockage de 600 m³.

De nombreux habitants sont venus arpenter ce nouveau tronçon de la promenade du Paillon et réalisent le travail accompli. "Nous avons vu l'arrivée de la coulée verte en 2013. L'évolution et cette continuité est sublime", réagit Virginie au micro de BFM Nice Côte d'Azur.

"C'était utile de prolonger cette promenade qui s'arrêtait brutalement sur un édifice pas très beau. Cela va permettre plus tard d'aller jusqu'au parc des expositions, rejoindre l'avenue de la Libération", ajoute Richard.

De nouveaux tronçons à venir

D'ici un an, la ville de Nice souhaite étendre la promenade du Paillon au nord, soit un kilomètre de coulée verte entre la traverse de la Bourgada et la traverse Monnet face au palais des expositions, en limite du parvis de l'Europe.

D'autres chantiers d'aménagement paysager vont se poursuivre dans les prochains mois : les rues de part et d’autre du parc (boulevard Risso, avenues Saint-Sébastien, Saint-Jean Baptiste et Gaillieni) ainsi que les transversales seront requalifiées.

Afin d’accueillir à la fois des trottoirs élargis, une piste cyclable bidirectionnelle (de part et d’autre du parc), une chaussée et une voie de bus accueillant la nouvelle ligne de bus à haut niveau de service.

Ces travaux réalisés en centre-ville sur des voies très fréquentées ont provoqué cet automne le mécontentement des habitants.

Ce projet global coûte 75 millions d'euros, financés par la ville et à moitié par l'Etat et la région.

Florent Bascoul