Nice: deux rassemblements organisés par l'extrême droite contre le démontage d'une statue de Jeanne d'Arc

Les défenseurs de la statue de Jeanne d'Arc à Nice (Alpes-Maritimes), qui doit être démontée, passent à la vitesse supérieure, avec deux manifestations organisées ce vendredi 31 janvier et ce samedi 1er février.
La première, qui a eu lieu à 11h ce vendredi, a pris la forme d'un "tractage citoyen", à l'initiative de Reconquête!, comme indiqué sur son site internet. La deuxième, prévue samedi à la même heure, au pied de la statue, est organisée par Philippe Vardon, conseiller d'opposition du parti Identité-Libertés (IDL) de Marion Maréchal.
"Nous avons été à l'initiative d'une pétition qui rassemble 12.000 signataires. Il faut passer à l'étape au-dessus. Nous donnons rendez-vous à tous les Niçois qui se sentent concernés par cette juste cause et ne comprennent pas que l'on puisse envisager de déboulonner et démonter cette statue comme la préfecture le réclame", a-t-il expliqué à BFM Nice Côte d'Azur.
L'opposition de Christian Estrosi
Le tribunal administratif a décidé, le 14 janvier, d'annuler le contrat passé entre la Régie Parcs d’Azur et l'atelier Missor pour la conception et la réalisation de l'œuvre. La statue doit donc être démontée, selon la préfecture.
Un destin auquel le maire de Nice ne peut, comme les opposants d'extrême droite, se résoudre. Le jeudi 16 janvier, Christian Estrosi a soutenu le lancement d’une souscription populaire pour "sauver" la statue dont le paiement avait été suspendu.
"S'en prendre à un destin français, à une figure nationale et républicaine. Je ne céderai rien aux déboulonneurs et appelle chacun à rejoindre la souscription populaire, lancée par André Barthe et le prince Joachim Murat, et destinée à financer son maintien", a-t-il écrit sur X.