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Kiné accusé de viols dans les Alpes-Maritimes: 12 ans de réclusion criminelle requis

La balance d'une statue de la déesse de la Justice, au Palais de Justice de Rennes, le 19 septembre 2017

La balance d'une statue de la déesse de la Justice, au Palais de Justice de Rennes, le 19 septembre 2017 - LOIC VENANCE

Le ministère public a requis contre l'accusé, âgé de 36 ans, 12 ans de réclusion criminelle et une inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (Fijais).

Après trois jours de débats, le verdict du procès du kinésithérapeute accusé de viols et d'agression sexuelle sur personnes vulnérables dans un foyer pour adultes handicapés à Vence devrait être connu ce samedi matin.

Le ministère public a requis contre l'accusé, âgé de 36 ans, 12 ans de réclusion criminelle et une inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (Fijais).

Ce père de famille, marié, est accusé de trois viols et de quatre agressions sexuelles commis entre 2015 et 2017. Les quatre plaignantes souffrent de troubles autistiques majeurs. C'est en février 2017 que le directeur du foyer médicalisé Les Baous a alerté la justice.

L'accusé clame son innocence

La dernière journée d’audience, vendredi, a débuté par l’audition de l’accusé qui a, à nouveau, clamé son innocence. "Je n'ai pas violé ni agressé sexuellement ces jeunes filles", a-t-il répété. Son audition a été suivie par les plaidoiries des avocats des parties civiles.

Avec beaucoup de difficultés, les victimes, qui souffrent toutes d'un handicap physique et mental, ont également pris la parole pour expliquer, avec leurs mots et des gestes, les actes qu’elles disent avoir subis. Quant aux parents, c’est avec beaucoup d’émotions qu’ils ont expliqué la descente aux enfers de leurs filles et la culpabilité qu’ils ressentent de ne pas avoir pu protéger leur enfant.

Le kinésithérapeute a déjà passé 11 mois en détention provisoire au cours de l'instruction. L'ordre des kinésithérapeutes, qui s'est porté partie civile dans ce procès, l'a récemment interdit d'exercer.

Claudia Olivier