Strasbourg: quatre cas de méningite signalés chez des jeunes ayant fréquenté la même boîte de nuit

Depuis le début du mois de novembre, l'Agence régionale de santé Grand Est enregistre plusieurs signalements de cas de méningite. Plusieurs des personnes infectées ont fréquenté le même club.

Depuis le début du mois de novembre, l’Agence régionale de Santé (ARS) Grand Est enregistre plusieurs signalement d’infections invasives à méningocoque (IIM) à Strasbourg et dans son agglomération, fait-elle savoir dans un communiqué adressé aux professionnels de santé ce mercredi. Dans ce document, consulté par BFM Alsace, l'ARS indique que quatre cas ont été recensés sur de jeunes adultes ayant fréquenté la même discothèque: le Live club à Strasbourg.

"Des éléments concordent sur la fréquentation d'un même lieu", confirme à BFM Alsace la direction de la communication de l'ARS.

"Tous les contacts à risque déclarés par ces quatre cas ont été contactés par l’ARS et ont bénéficié d’un traitement antibioprophylactique", précise le communiqué.

Une information aux clients de la discothèque

"Du fait de l'évolution rapide de la situation (derniers cas rapprochés dans le temps)", le gérant de la boîte de nuit, qui accueille 2500 personnes par mois, a été contacté pour "sensibiliser sa clientèle en cas de survenue brutale de symptômes évocateurs d’IIM pour éviter tout retard de diagnostic", est-il précisé dans le communiqué de l’ARS.

L’Agence régionale de santé se veut toutefois rassurante et n'évoque pas d'épidémie à ce stade. Après ces signalements, les équipes médicales sont parvenues à remonter les chaînes de contaminations. Une réunion de cellule d'aide à la décision aura lieu ce mercredi, il sera question notamment de recommander ou non une vaccination.

Contacter le 15 en cas de symptômes

Fièvre, céphalées, vomissements, raideur de la nuque sont les premiers symptômes qui doivent alerter. Dans pareille situation, l’Agence régionale de Santé recommande de contacter le 15 en urgence.

L'Agence régionale de santé appelle les professionnels de santé à une "extrême vigilance si de nouveaux patients arrivent avec les mêmes symptômes", rapporte le service communication de l'ARS.

Emmanuel Daescheler avec C.L.