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Saint-Tropez: la fermeture des urgences la nuit prolongée pour tout le mois de mars

Les urgences de Saint-Tropez sont contraintes de fermer la nuit.

Les urgences de Saint-Tropez sont contraintes de fermer la nuit. - BFM Nice Côte d'Azur

Les derniers mois avaient déjà été soumis aux mêmes conditions aux urgences de Gassin. Le manque de médecins urgentistes est en cause.

Le mois de mars ne fera pas exception. Après un été difficile et un fonctionnement déjà perturbé en novembre, décembre, janvier et février, les urgences de l'hôpital de Saint-Tropez à Gassin seront à nouveau fermées la nuit durant la totalité du mois de mars.

Dans un communiqué publié ce mercredi 28 février, le directeur du pôle de santé Frédéric Limouzy annonce que "le service des urgences du centre hospitalier de Saint-Tropez poursuit son fonctionnement adapté. (...) L'accueil de la population ne peut toujours pas être possible tous les soirs entre 21 heures et 7 heures 30, le lendemain".

À l'instar des derniers mois, le motif de ces perturbations reste identique.

"Cette situation extrême est liée à un manque ponctuel de médecins urgentistes", énonce le communiqué.

Les urgences vitales toujours prises en charge

"Les urgences vitales adultes et enfant extrahospitalières sont toujours prises en charge sur régulation du centre 15", précise le communiqué. L'accueil des urgences obstétricales reste lui aussi maintenu à la maternité en permanence.

La régulation concerne uniquement les cas d'urgences non-vitales. Dans ce cas, Frédéric Limouzy appelle les patients à se rendre chez leur médecin traitant. Autre solution proposée: contacter les maisons de santé et les centres de soins non programmés (CSNP) du secteur. La maison médicale de Saint-Tropez, la permanence de soins ambulatoire et le CSNP de Sainte-Maxime sont par exemple des solutions de substitution.

Fin novembre, face à cette situation extrêmement difficile aux urgences de Gassin, 12 maires des communes du Golfe de Saint-Tropez avaient demandé de l'aide à l'État, assurant être prêts à mettre la main à la poche s'il le fallait.

Milan Busignies