"J'ai perdu des centaines de milliers d'euros": Squeezie revient sur les raisons de l'arrêt de sa marque de vêtements

Le YouTubeur Squeezie assiste au dernier show de la saison "Zen", diffusé sur Twitch, au Zénith de Paris le 26 juin 2023 - Christophe ARCHAMBAULT © 2019 AFP
Il y a un an, les fans de Squeezie ont eu la mauvaise surprise de découvrir un étrange message sur le site de Yoko, la marque de prêt-à-porter lancée en 2019 par le youtubeur et son frère.
"Après une aventure incroyable menée depuis 2019, nous avons décidé de mettre fin à Yoko", précisait alors le site. "Nous tenons à remercier chaque personne qui a porté nos vêtements. Vous avez rendu cette expérience inoubliable."
À l'époque, le créateur de contenus aux 19,3 millions d'abonnés ne s'était pas exprimé sur les raisons de la fin de sa marque. Lors du Stream for humanity, le marathon caritatif organisé par le vidéaste Amine, Zack Nani avait promis à ses abonnés d'enregistrer un épisode de son podcast Zack en roue libre avec Squeezie, s'ils réussissaient à récolter 10.000 euros de dons.
"On a sous-estimé le travail que ça représente"
Un pari réussi pour le streamer. Comme l'a repéré Gens d'internet, ce mercredi 22 janvier, le vidéaste a publié l'épisode tant attendu. Squeezie est alors revenu sur la fin de Yoko.
"C'était une superbe aventure. Mais on a sous-estimé le travail que ça représente d’avoir une marque" détaille Squeezie. "C'est compliqué économiquement. C'est un temps de fou, ce sont des batailles avec les usines de production, c'était de la pression", liste-t-il.
Le nom de la marque a également posé problème. "Avec le recul, il n’est pas dingue ce nom, c’est très générique", observe-t-il. "Tu te balades dans la rue, il y a un restaurant asiatique sur 5 c'est Yoko, il y a des marques de tasses..." A tel point que le youtubeur a été attaqué en justice par une marque finlandaise qui a déposé la marque Yoko dans plusieurs pays, dont la France. "C’est ce qui a, en partie, tué Yoko. Mais, ce n’est pas une mauvaise chose, car on avait fini la marque Yoko", ajoute-t-il.
"J'ai perdu des centaines de milliers d'euros, mais c'était une super expérience, on a appris énormément de choses", conclut-il, en précisant que cette expérience lui avait permis de réussir le marchandising de Gentle Mates, sa structure d'esport.