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Le Texas paralysé à son tour par une cyberattaque

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- - SPENCER PLATT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

Le 16 août, 23 entités gouvernementales ont été ciblées par un logiciel malveillant. Le Texas n'a pas indiqué s'il allait verser la rançon demandée dont le montant reste inconnu.

Les services gouvernementaux américains n’en finissent décidément plus de lutter contre les cyberattaques. Après la ville de Baltimore (Maryland) ou de Riviera Beach (Floride), le Texas est à son tour victime d’une attaque informatique d’ampleur. L’Etat du sud des Etats-Unis a révélé que 23 entités gouvernementales ont été ciblées par un rançongiciel (ransomware), un logiciel malveillant qui prend en otage les données, le 16 août au matin, rapporte le média américain Engadget. Les pirates réclament dans ce cas une rançon pour libérer les fichiers. Mais rien n’assure qu’en la versant, les données seront libérées.

Le Texas n’a pas donné les noms des institutions visées pour des raisons de sécurité mais assure que ce sont pour la plupart des "petites collectivités locales". Les réseaux et les systèmes de l’Etat du Texas n’auraient pas été touchées. Le département des ressources d’information n’a pas réussi à identifier le(s) coupable(s) mais il s’agirait d’un acteur unique. Il n’explique pas non plus comment le pirate a pu infiltrer les réseaux informatiques. Mais il pourrait s’agir comme c'est généralement le cas d’un email contenant un lien ou une pièce jointe malveillante. Pour l'instant, le Texas n'a pas indiqué s'il verserait ou non la rançon demandée dont le montant reste pour l'heure inconnu.

Le précédent Baltimore, ville paralysée pendant un mois

En mai, Baltimore avait été prise en otage par des pirates, ce qui avait paralysé pendant plusieurs semaines le fonctionnement de la ville de 620.000 habitants. Les hackers réclamaient une rançon de 13 bitcoins (environ 100.000 dollars à l’époque), que le maire a refusé de verser. Résultat, un mois après le début de l'attaque, les dommages étaient chiffrés à 18 millions de dollars. La ville de Floride Riviera Beach avait de son côté cédé et versé en juin 600.000 dollars aux pirates après près d’un mois de séquestration de ses fichiers. Mais rien n'indique qu'elle les a finalement récupérés. 

https://twitter.com/Pauline_Dum Pauline Dumonteil Journaliste BFM Tech