Twitter coupe encore dans les effectifs de ses équipes de modération

Au moins une douzaine de personnes ont été licenciées de Twitter le 6 janvier. Les équipes de modération ont de nouveau été visées, dont le personnel chargé de la désinformation et du harcèlement.

Des dizaines de milliers de comptes bannis ont été rétablis sur Twitter, entraînant un risque massif de désinformation. A cela, il faut désormais ajouter une équipe de modération quasiment décimée.

Déjà fortement diminué depuis les précédentes vagues de licenciements, le département de la modération du réseau social a de nouveau connu des coupes ce vendredi 6 janvier. Les salariés chargés de gérer la désinformation, des discours de haine, des médias d'État et du harcèlement ont été la cible de ce licenciement. Au total, plus d'une douzaine de personnes ont été remerciées dans les bureaux de Dublin et de Singapour.

Parmi elles, Nur Azhar Bin Ayob, responsable de l'intégrité du réseau social pour la région Asie-Pacifique de Twitter, une embauche relativement récente, et d'Analuisa Dominguez, directrice principale de la politique des revenus de Twitter.

Licenciements en cascade

Ella Irwin, responsable de la sécurité chez Twitter, confirme à Bloomberg que plusieurs membres des équipes ont été licenciés. "Il était plus logique de consolider les équipes dans un seul lieu (au lieu de deux) par exemple", a-t-elle justifié auprès de Bloomberg. Elle a déclaré que Twitter avait supprimé des entités dans des secteurs de l'entreprise qui n'avaient pas un "volume" suffisant pour justifier "un soutien continu".

Depuis qu'il a pris le contrôle de l'entreprise, Elon Musk a supervisé le licenciement ou le départ d'environ la moitié des employés de Twitter et a incité à un rythme de travail effréné.

Margaux Vulliet