SNCF: attention à l'arnaque aux faux boîtiers de paiement sur les bornes de vente de billets

Des boitiers frauduleux de paiement sans contact ont été reperés sur les bornes de vente de billets, notamment en Ile-de-France.

Pour acheter, échanger ou encore imprimer son billet à une borne SNCF, le paiement sans contact est rapide et peut éviter à un voyageur de rater son train. Mais la police nationale invite les usagers à être vigilants. Elle alerte dans un tweet avoir repéré des boitiers de paiement sans contact frauduleux. Il s'agit d'une escroquerie à la carte bancaire. Ces faux boitiers sont très ressemblants aux originaux et les voyageurs peuvent très facilement les confondre.

Les vrais boîtiers sont composés d'une pastille jaune et d'une led bleue. Les faux boîtiers sont seulement en noir en blanc. Ces appareils fraduleux notamment été repérés en Île-de-France.

Privilégier le paiement avec code

Avec le paiement sans contact, les sommes débitées peuvent atteindre les 50 euros. En cas de prélèvement d'origine inconnue, il est conseillé de contacter sa banque pour le contester. La banque est dans l'obligation de rembourser les sommes non autorisées par le client. De cette manière, le paiement avec le code est à privilégier.

De son côté, la SNCF assure à Tech&Co que seul deux boitiers de ce type "ont été découverts ces derniers mois sur des bornes libre-service en Ile-de-France (un dans le 93 et un dans le 78). Ces deux dispositifs ont été découverts très rapidement et immédiatement retirés. Nous n’avons pas connaissance de préjudice subi par des clients", poursuit l'entreprise.

Ces dispositifs frauduleux ne sont pas nouveaux. Au mois de juillet déjà, le domaine de la restauration a été victime d'escroquerie au terminal de paiement. Des escrocs profitent d'un moment d'inattention du serveur juste avant le règlement de l'addition pour interchanger le terminal électronique de paiement (TPE). Le machine est identique, sauf que les recettes du restaurant ne sont plus perçues par l'établissement mais par les escrocs.

Margaux Vulliet