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Objets connectés

Qiara, l’alarme connectée qui veut bousculer le marché de la télésurveillance

En cassant les prix de matériel et d’abonnement, Qiara veut révolutionner le domaine des alarmes connectées. Une méthode similaire à celle de Free lors de son lancement dans les télécoms.

Avec Qiara, Alexis Bidinot met un coup de pied dans la fourmilière. Son objectif: rendre la télésurveillance accessible à tous. Pour ce faire, le fondateur de l’entreprise a créé une alarme connectée cassant les prix.

"Un système est vendu entre 800 et 1000 euros, nous on vient le proposer à 99 euros", se félicite Alexis Bidinot, le fondateur de Qiara sur le plateau de Tech&Co.

Une stratégie de rupture

Sur le plan de l’abonnement également, Qiara adopte un positionnement agressif. Son offre débute à partir de 9,99 euros la première année. "Au maximum du maximum, vous paierez moins de trente euros pour avoir de la télésurveillance", assure Alexis Bidinot.

Cette stratégie de rupture rappelle les premières heures de Free dans le secteur des télécoms. Rien d’étonnant à cela puisqu’Alexis Bidinot a participé au lancement de l’opérateur téléphonique et fournisseur d’accès internet. Il était alors directeur général délégué du groupe Iliad, auquel Free appartient.

"C’est une recette dont on a vu les résultats se réaliser, à laquelle on croit énormément, et qu’on pense applicable à ce marché", précise le fondateur de Qiara.

Cette recette consiste à "bousculer un marché avec assez peu de concurrence et de proposer le meilleur produit, au meilleur prix", détaille Alexis Bidinot.

Pour parfaire son discours, Qiara annonce une production française à 90%. Hormis l’optique de la caméra, "dont toutes les compétences sont en Asie", toute l’alarme connectée est fabriquée par un partenaire à Laval, en Mayenne.

Pierre Monnier