12 millions de dollars: Fitbit accepte de payer une amende pour les gens brûlés par ses montres connectées

C’est la fin d’une affaire commencée en 2018. Ce jeudi 23 janvier, Fitbit, le spécialiste de la santé racheté par Google en 2019, a accepté de payer une amende de 12,25 millions de dollars aux États-Unis, rapporte la Consumer Product Safety Commission (CSPC), agence de protection des consommateurs, dans un communiqué.
Cette amende met fin aux accusations selon lesquelles "Fitbit a sciemment omis de signaler immédiatement à la CSPC, comme l’exige la loi, que ses montres connectées Ionic contenaient un défaut susceptible de créer un danger substantiel pour le produit et de créer un risque déraisonnable de blessure grave ou de décès pour les consommateurs", a expliqué l’agence.
78 brûlures
Fitbit a en effet commencé à recevoir des rapports signalant une surchauffe des montres connectées Ionic, qui ont causé des brûlures à leurs porteurs en 2018. La société en a reçu jusqu’en 2020, pour un total de 115 rapports, avec 78 brûlures, dont deux au troisième degré et quatre au second degré.
Fitbit avait lancé une mise à jour afin d’atténuer le risque de surchauffe de la batterie début 2020, mais il a continué à recevoir des rapports de consommateurs souffrant de brûlures à cause de cette surchauffe. La société était au courant de ce défaut, mais elle ne l’a pas signalé immédiatement à la CSPC. Les montres connectées Ionic n’ont été rappelées qu’en mars 2022.
Cette amende intervient alors que Fitbit rencontre des problèmes de surchauffe avec d'autres montres connectées. Le 21 janvier, Google a annoncé le déploiement d’une mise à jour du micrologiciel pour les Fitbit Sense et Fitbit Versa 3 pour "réduire le risque de surchauffe ainsi que la capacité de la batterie". "Ce problème ne touche pas tous les appareils Sense et Versa 3. Si le vôtre n’est pas affecté, la batterie fonctionnera comme avant", a précisé l’entreprise.