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Magali Berdah sera finalement jugée pour "banqueroute" et "blanchiment" le 30 septembre

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L'ex-papesse des influenceurs devait comparaître ce lundi 18 décembre à Nice pour "banqueroute" et "blanchiment". Le jugement a été reporté au 30 septembre.

Magali Berdah était convoquée ce lundi 18 décembre au tribunal correctionnel de Nice. Elle devait être jugée pour des malversations financières supposées remontant à 2014 et 2015. Ce procès aura finalement reporté au 30 septembre 2024.

Avant de devenir la papesse des influenceurs, Magali Berdah a géré l'entreprise SAS BA&CO, une société vendant des contrats de mutuelles individuelles. Il lui est reproché des faits de "banqueroute" et de "blanchiment". L'entreprise avait été placée en liquidation judiciaire le 30 juillet 2015. Soit près de deux ans avant la création de l'agence d'influenceurs Shauna Events.

Interdiction de gérer et obligation de pointage

Une banqueroute est un délit pénal sanctionnant une gestion frauduleuse d'une société en situation de redressement ou de liquidation judiciaire. Le blanchiment est également un délit pénal. Il s'agit d'une dissimulation de fonds acquis illicitement à travers des investissements.

Ces faits sont respectivement punis par des peines pouvant aller jusqu'à 7 ans de prison et 100.000 euros d'amende ainsi que 5 ans de prison et 375.000 euros d'amende.

Dans cette affaire, Magali Berdah "a été déférée le 29 septembre dans le cadre d'une procédure de convocation par procès-verbal", précisait le parquet de Nice début octobre. Elle conteste les faits qui lui sont reprochés.

Malgré le report du procès, Magali Berdah reste placée sous contrôle judiciaire avec une interdiction de gérer et une obligation de pointage. Magali Berdah était convoquée avec trois autres personnes dans le cadre de cette affaire.

Ce procès n'est pas lié aux affaires de cyberharcèlement subi par l'ancienne reine de l'influence, qui a entrainé d'autres procès. Dans ce dossier, des peines allant jusqu'à huit mois de prison ferme ont été requises contre les huit prévenus.

Pierre Monnier