"J’ai été peut-être un petit peu naïf": les influenceurs visés par la Répression des fraudes s'expliquent

Un peu de déni et beaucoup de mea culpa. Les influenceurs épinglés par la Répression des fraudes (DGCCRF) ces derniers jours ont expliqué à leurs abonnés la raison des messages apparus sur leurs comptes. Simon Castaldi, Capucine Anav, Illan Castronovo… Ils sont six à avoir été contraints d’afficher l’injonction de la DGCCRF.
"J’ai été condamné seulement et uniquement car j’ai oublié le hashtag ‘sponsorisé’ sur certains de mes placements produits dans le passé parce que je faisais pas attention" reconnaît ainsi Simon Castaldi dans une story Instagram.
"Donc que ce soit bien clair, je n’ai pas fait d’arnaques ni fait de trading bizarres, de vols de cartes bleues" souligne-t-il.
"Je suis réellement très content que les choses bougent, que l’Etat prenne conscience des dérives des réseaux sociaux" assure même le fils de Benjamin Castaldi avant de conclure: "j’ai été peut-être un petit peu naïf".
"Un manque de sérieux"
Même discours chez Illan Castronovo, qui reconnaît aussi "un manque de sérieux" sur l'indication de partenariats rémunérés qu'il a parfois oublié."J'ai fait ces trois erreurs, que je reconnais et que j'assume", affirme-t-il encore, en indiquant trouvé "très bien" l'encadrement des pratiques du milieu.
De son côté, Capucine Anav affirme être "désolée pour ces erreurs" dans une story Instagram soulignant néanmoins à ses abonnés que "ce ne sont pas des erreurs qui vous ont impactées."
"Je ne fais pas partie des influvoleurs" juge-t-elle encore bien qu’elle est été épinglée pour la promotion de "patchs anti-ondes" dont elle assurait l’efficacité.
"J’ai balancé, comme ça, naturellement que ça aspire toutes les mauvaises ondes. Et c’est complètement faux puisque (…) si ça aspirait toutes les mauvaises ondes, on ne pourrait carrément plus passer d’appels" explique-t-elle.
"Il y en aura d’autres"
"C’est une bonne chose que ce soit encadré mais c’est un peu déroutant de se retrouver affiché publiquement“ explique de son coté Léa Monchicourt, alias @leadorables, visée avec son mari Gaetan Debled.
"On a fait une erreur, inconsciemment peut-être. Mais être affiché comme cela publiquement, ça fait mal. C’était une erreur de mention je pense pas fait avoir fait du mal à qui que ce soit” se justifie celle qui a été épinglée pour ne pas avoir indiqué ses partenariats commerciaux.
"On fait partie des premiers, il y en aura d’autres" assure-t-elle.
Enfin, Anthony Matéo, dernier influenceur visé par la DGCCRF, avait rendu privé son compte Instagram, ce vendredi.